Le spectacle
"Sexe fort Tour" pendant l'été 2004
:
L'introduction
du spectacle : le souffle du vent que l'on entend, mêlé
à des sonorités tout droit sorties d'une autre planète, semble
presque balayer l'atmosphère enfumée de la scène sur laquelle apparaît
Patricia, vêtue d'un manteau de fausse-fourrure noire, d'un tee-shirt
et d'un large pantalon
noir très élégant, sur lequel elle porte une fine ceinture
argentée. Le décor est sobre, intime et romantique : des lampes
bleutées, dont coulent des colliers de perles, supportent des
guirlandes d'ampoules de toutes les couleurs. La scène est parsemée
de bougies ocres, dans une ambiance tamisée. Les premières notes de la chanson "d'Allemagne"
retentissent ("auf wiedersen"), Patricia commence le spectacle
en mettant en avant la puissance de sa voix, frissons garantis.
Suit "Ceux qui n'ont rien" tout aussi puissant. Les nouvelles
chansons se mêlent aux plus anciennes ("Une question de temps"
& "Quand Jimmy dit"), toutes deux emportent le public
sur un son blues/rock très entraînant. "La nuit est mauve" et
les couleurs sur scène le sont aussi. La douceur de la chanson berce le
cœur du public touché par la beauté des paroles du titre écrit
sur-mesure par Renaud. Suivent "Je t'aime, je ne t'aime plus"
du regretté Roda-Gil, et "C'est les femmes qui mènent la danse". Patricia
est là pour le prouver, et elle le réussit... "L'Aigle
noir" toujours aussi émouvant, interprété les yeux fermés par
Patricia. Le public est recueilli face à la
beauté de l'instant. Les premières notes du classique et incontournable
"Il me dit que je suis belle" de Goldman sont toujours
aussi fédératrices dans le public.
Patricia
interprète la chanson "Je voudrais la connaître" assise
sur une banquette, vivant et interprétant les paroles de la chanson
avec vérité. Couchée sur le canapé, elle enchaîne logiquement
avec "des regrets" qui est un des moments-clé du spectacle
auquel le public est invité à participer activement en levant les
bras. Séquence acoustique
: "Une fille de l'Est", incontournable chanson "très
autobiographique", suivie d'un titre puisé dans le répertoire
des débuts, une douce balade : "une dernière semaine à New-York".
Moment d'émotion et de partage pour la chanson "Ma liberté
contre la tienne", chantée pour une personne du public les
yeux dans les yeux. "Entrer dans la lumière", très touchante
dans cette version très épurée, "C'est la faute à la vie"
dans une atmosphère country très entraînante. Le rythme s'accélère
sur une ambiance endiablée digne du far-west pour l'introduction
de "Mademoiselle chante le blues", qui a "bien grandi" depuis
tant d'années... Présentation des musiciens très rock en guise d'intro
à la chanson "On pourrait" (qui ne l'est pas moins) en
duo avec Pascal, guitariste de Patricia sur la tournée, et qui assure!
"Toute la musique que j'aime" empreintée au répertoire
de Johnny, déchaîne le public dans une ambiance rock'n roll digne
de l'original.
Premier
rappel : Patricia revient sur scène habillée d'une tenue avec de
légers voiles noirs et un ceinturon en cuir à lanières.
Patricia interprète "Quand on n'a que l'amour", empreintée
au répertoire de Jacques Brel, dont l'émotion des paroles se mêle
aux arrangements très électriques de la version revisitée par Patricia.
Deuxième rappel : ambiance "Il était une fois dans l'Ouest"
avec l'intro du célèbre western dont le morceau à l'harmonica, rendu
ici tout aussi palpitant, est si fameux. Patricia revient sur
scène coiffée d'un chapeau de cow-boy et entonne "Mon
mec à moi". Le spectacle s'achève sur la chanson "Je le
garde pour toi" revisitée avec les guitares électriques qui
ont remplacé les violons originaux : ambiance survoltée garantie.
En somme, un spectacle aux sonorités blues/rock, surprenant
à tous les niveaux! Vous saurez qui est le "Sexe fort"
après y avoir assisté...
Le spectacle
"Sexe fort Tour" à l'automne 2004
:
Spectacle
remanié par rapport à l’été 2004 ! Une introduction
musicale ténébreuse, tout droit sortie d’une autre dimension,
souligne la solennité du moment. La scène est plongée
dans l'obscurité. Les 6 musiciens tous vêtus de noir
prennent place, et une ombre se positionne au milieu
de la scène. Au fond de la scène, un grand rideau gris/noir
a été tendu : des vasques noires enflammées,
reliées les unes aux autres par des chaînes, montent verticalement le
long du rideau qui prend désormais des reflets dans
les tons rouge. Soudain, Patricia, dos
au public, dans une longue robe élégante, rompt cette atmosphère
angoissante et lance un magistral « auf wiedersen… Lili
Marlène… », soutenue par une orchestration musclée
! Les frissons commencent à nous parcourir, le public
est littéralement assomé par l’intensité de l’instant.
Le décor est composé de 5 lampions à perles et de
guirlandes d’ampoules de toutes les couleurs, rappelant
l’atmosphère intime du cabaret ou de la fête foraine.
Le
refrain de la chanson « D’Allemagne » est puissant,
appuyé par des jeux de lumières superbes. Patricia enchaîne
énergiquement avec « Ceux qui n’ont rien » tout aussi
fort et percutant, tout en saluant son public. Patricia quitte
sa robe et apparaît sur scène dans un pantalon noir
très large et un top noir sexy! Après quelques mots
sur le spectacle, qui jongle entre « émotion et puissance
», Patricia présente au public une nouvelle chanson extraite
de « Sexe fort », « Une question de temps », très entraînante.
Suit « Quand Jimmy dit », réorchestrée très « rock »
avec des accents country, grâce à l’harmonica de Diabolo,
son musicien qui se déchaîne aux côtés de Patricia !
Le micro fixé sur un bâton lumineux, le public est appelé à participer très activement au
refrain. Moments de douceur avec les chansons écrites
sur-mesure par Cabrel et Renaud « Peut-être que peut-être
» & « La nuit est mauve », superbement mises en
scène avec des jeux de lumières efficaces, dans les
tons tour à tour vert, mauve, etc… Toujours
aussi attendue par le public, les premières notes de
« Il me dit que je suis belle » sont très applaudies.
Assise sur une petite banquette de cuir, Patricia joue
avec vérité la femme blessée, « Je voudrais la connaître
». Les lumières dans les tons rouge appuient l’intensité
des paroles de la chanson. « Des regrets » suit logiquement,
dans une atmosphère assez gospel, un moment-clé du spectacle
où le public est invité à participer là-aussi activement
!
Séquence
acoustique : « Une fille de l’Est », chanson « très
autobiographique », puis un medley : « Une dernière
semaine à New-York » qui nous replonge quelques années
en arrière dans le répertoire de Patricia, « Ma liberté
contre la tienne » chantée pour un couple ou une personne
du public les yeux dans les yeux, « Entrer dans la lumière
», et enfin « C’est la faute à la vie » du dernier album,
au tempo entraînant. On repart sur les chapeaux de roue
avec la présentation très rock des 6 musiciens de Patricia,
un par un. La chanson « On pourrait », chantée en duo
sur l’album « Sexe fort » avec Stephan Eicher s’enchaîne,
interprétée ici avec Pascal, un des guitaristes. L’ambiance
est survoltée, les guitares rageuses raisonnent et font
se déchaîner le public ! Patricia
file se changer quelques secondes en coulisses et la
revoici dans un pantalon sur lequel a été apposé
le symbole de la femme, lumineux ! Sur des rythmes dignes
du far-west, munie d’un chapeau de cow-boy, se déhanchant
devant son public, Patricia nous raconte son «
mec » bien à elle qui lui parle d’aventures… Vient ensuite
une intro énergique : Roy, le batteur, se déchaîne
sur l'intro de « Mademoiselle chante le blues »
alors que Patricia revient des coulisses… quelques pas
de danses sur scène avec ses musiciens, et nous revoici
dans l’énergie de la chanson qui nous fit découvrir
Patricia il y a « quelques » années, une demoiselle
qui a grandi depuis… Pas de temps mort, les premiers
accords de guitare de « Toute la musique que j’aime
», empruntée au répertoire de Johnny Hallyday, électrisent
le public qui reprend en chœur l’hymne des adorateurs
de blues. Patricia, véritable Johnny au féminin, se
déchaîne sur la version de la chanson comparable à l’intensité
de l’originale. Un petit au revoir et vient déjà le
premier rappel.
Patricia
revient sur scène vêtue d’une robe avec de fins voiles
noirs. Moment de recueillement à l’écoute de « L’aigle
noir » d’une beauté inégalée. « Quand on n’a que l’amour
» empruntée au répertoire de Jacques Brel prend le relais,
avec une simple guitare électrique comme accompagnement
et une touche très rock qui saisit le public dans
l’émotion du moment. Enfin, « Je le garde pour toi »
est le point culminant du spectacle : la rythmique,
l’orchestration, les projecteurs et les jeux de lumières
s’emballent. C’est dans une ambiance digne d’un bouquet
final de feux d’artifices que le spectacle « Sexe fort
» s’achève. Patricia se dépense sans compter, et les
musiciens sont littéralement à ses pieds ! C’est déjà
l’heure de se dire au revoir. Au final, le sentiment
d’avoir découvert la facette « rock » de Patricia prédomine.
Incontestablement, au sortir du spectacle, on connaît
vraiment mieux Patricia, comme elle le souhaitait en
début de concert…
Le spectacle
"Sexe fort Tour" en 2005
:
Quelques
modifications ont été apportées au spectacle... Patricia n'interprète
plus la chanson "Une question de temps", jusqu'ici chantée
en troisième position dans le spectacle. Désormais, la chanson "L'abbé
caillou" la remplace. On note également un élément supplémentaire
dans la mise en scène : une croix lumineuse s'éclaire au-dessus
des lustres lors de l'interprétation de "L'abbé caillou".
La
chanson "Entrer dans la lumière" est interprétée dans
sa totalité (avec une nouvelle orchestration), contrairement à ces
derniers mois où Patricia ne chantait qu'une partie de la chanson dans
le medley acoustique.
Il
semblerait que l'introduction de la chanson "Mademoiselle chante
le blues" soit désormais plus longue (sous réserve). Patricia
se déchaîne d'autant plus sur la rythmique de l'intro et fait encore
plus participer le public, pour notre plus grand plaisir! Enfin,
Patricia relance à 2 reprises la chanson "Je le garde pour
toi" en toute fin de spectacle, ce qui garantit une ambiance
suvoltée d'autant plus longue au moment du dénouement...
Récits rédigés par Nicolas, webmaster du site
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