<<Accueil du site Patricia Kaas-online.fr
Patricia Kaas à Pékin (Chine) le 15 mai 2005. INTERNET "SEXE FORT" EN CHINE Pékin, le 17/05/2005 - Le concert de Patricia Kaas à Pékin le 15 mai était chargé d'émotion. C'était la première fois que la chanteuse française et son groupe se rendaient en Chine et la première fois que le régime chinois acceptait qu'une artiste étrangère se produise dans le Grand palais du peuple. Energique et généreuse, Patricia Kaas a littéralement conquis le public.
"On pensait venir dans une salle comme une autre, mais en arrivant on a compris l'importance du lieu" explique Cyril Prieur, le manager de Patricia Kaas depuis dix-huit ans. Le bâtiment immense situé sur la place Tiananmen est un des hauts-lieux du pouvoir chinois. Entrée de colonnes de marbre, moquette, lustres de cristal, le tout gardé par l'élite de l'armée chinoise. La salle est immense, plus de huit mille sièges, et ornée d'une énorme étoile rouge au plafond. La scène est chargée d'histoire, Mao Zedong en personne y a fait de nombreux discours. Trente ans après, c'est au tour de la plus grande chanteuse francophone actuelle de monter sur ces planches. Les conditions sont assez tendues. Non seulement le lieu est très solennel, mais il y a aussi des restrictions importantes quant au public. Interdiction de se lever de sa place, de s'approcher à moins de trois mètres de la scène. Autre inquiétude, le prix des places, très élevé. "Est-ce qu'il y aura assez de monde ? Est-ce que le public ne va pas être trop coincé ?" se demande-t-on dans les loges. Jusqu'à la dernière minute avant le lever du rideau, les techniciens français doivent combler le fossé de la langue avec leurs homologues chinois, régler notamment le problème du manque de passes : seulement cinq cartes pour toute l'équipe.
Dans ces conditions a priori difficiles pour un concert de pop, c'est "le triomphe ou le flop" comme dit l'un des techniciens de sa tournée, "tout ou rien". Alors Patricia donne tout, le meilleur d'elle-même. Et la magie a opère. La salle est remplie, beaucoup de billets ont été acheté par des entreprises, qui les ont distribué à ceux qui avaient le plus envie de voir la vedette. D'autres ont économisé longtemps pour avoir la chance d'entendre "Filaments de chants joyeux" comme on l'a surnommée ici. On l'attendait comme une étoile inaccessible, mais elle est apparaît très humaine, habillée de tout son naturel et de sa force féminine. "Le plus important pour moi c'est la rencontre, l'échange avec le public" dit-elle, et ça marche. Durant près de deux heures, elle alterne chansons blues et rock, tantôt profonde et nostalgique, tantôt délurée et souriante. Son physique frêle mais débordant d'énergie, sa voix profonde et suave conquiert le public. C'est que Patricia fait très fort pour rejoindre ce public malgré les restrictions. D'abord, elle fait agiter les bras à toute la salle. Puis elle surprend les organisateurs en invitant une jeune fille à la rejoindre au bord de la scène, lui chantant en tête-à-tête : "Ma liberté contre la tienne". Des paroles à la portée très forte dans ce contexte. La salle est émue, tout le monde applaudit, une dame francophone pleure. Le Palais du Peuple se lève pour Patricia C'est juste après ce moment que le deuxième temps fort arrive, un duo -en français- avec l'une des plus grandes vedettes nationales, le chanteur Liu Huan, avec qui elle interpréte "La vie en rose". Vivas à tout rompre de la salle. Il ne reste plus qu'à lancer une partie très rock, "On pourrait faire la révolution" en duo comique avec le guitariste Pascal "Tatate" Bétremieux très en forme ce soir-là, mimant un combat de kung-fu. Les spectateurs s'amusent, certains se lèvent, et Patricia en profite pour demander à tout le monde de se mettre debout. Le public n'attendait que cela. En quelques secondes, c'est la déferlante et les allées sont remplies de gens qui dansent et tapent des mains en rythme. Du jamais vu dans le Grand palais du peuple! "Je n'ai pas compris ses paroles, mais sa voix et sa personnalité dépassent les frontières. Je ne la connaissais pas, mais maintenant je suis fan" confie une étudiante pékinoise après le spectacle. Elle aura au moins appris deux mots : "à moi" que Patricia a fait répéter à la salle en interprétant "Mon mec à moi". C'est sans doute la force de Patricia : la musique et le public avant tout, et pas de minauderies inutiles comme on en voit beaucoup sur la scène pop ce pays. "Mademoiselle" est aussi portée par une expérience de vingt-cinq ans de scène, de centaines de concerts et une excellente équipe.
L'étape pékinoise était la deuxième date chinoise, après Shanghai le 13 mai et avant Hong Kong le 18. Une petite partie du "Sexe Fort Tour 2005", 170 dates dans le monde entier, mais la réalisation d'un rêve. En 1994, un concert était déjà prévu, mais la date tombait trop près de l'anniversaire des évènements de Tiananmen et a été annulée. Depuis, Patricia a beaucoup tourné en Asie : Vietnam, Cambodge, Laos, Thailande, Japon et Corée, pays où elle est une véritable star avec plus de 300.000 albums vendus. Le monde chinois la connaît déjà : à Hong Kong, Singapour ou Taiwan ses albums marchent bien et ses tubes passent à la radio. En Chine, 15.000 exemplaires de son dernier album Sexe Fort ont déjà été vendus, ce qui laisse de la place sur un marché estimé à 240 millions d'exemplaires par an (dix fois plus sur le marché noir de la copie). Patricia a finalement réussi a revenir en Chine par la grande porte grâce aux Années croisées France-Chine, invitée en tant qu' "ambassadrice" de la chanson française. Un titre qu'elle n'a pas choisi : "Je n'y pense pas, tout ce que j'aime c'est la scène. Mais si ça peut aider la chanson française, alors tant mieux". Abel Ségrétin Site rfimusique.com
Patricia Kaas à Hong Kong (Chine) le 18 mai 2005. INTERNET Vif succès de Patricia Kaas à Hong Kong HONG KONG, 18 mai (XINHUANET) -- Les spectateurs hongkongais ont passé mercredi une soirée inoubliable en compagnie de Patricia Kaas au Queeen Elizabeth Stadium de Hong Kong.
C'est le dernier concert de la tournée "Sexe fort" de cette chanteuse française en Chine. Habillée en noir, Patricia Kass a chanté une vingtaine de chansons francaises dont "Où sont les hommes", "Mademoiselle chante le blues" et "Je t'aime ou je ne t'aime pas". Les spectateurs ont dansé et bougé avec Patricia, dont la voix et le physique fragile ont fortement impressionné le public. Certains spectateurs l'ont même comparée à Edith Piaf.
"Je ne comprends pas le francais, mais l'intérêt de la musique est de pouvoir toucher les gens même sans comprendre les paroles" a dit un étudiant de l'université de Hong Kong. Avec plus de 10 millions d'albums vendus dans le monde, Patricia Kaas ne cesse de séduire un public toujours plus large en nombre et en nationalités. Artiste très populaire et très dynamique, elle préparera de nombreux projets musicaux et cinématographiques. Site french.xinhuanet.com ****************************** Patricia Kaas à Clermont-Ferrand (France) le 25 mai 2005. PRESSE
Article publié dans "La Montagne" (25.05.2005) merci à Muriel pour l'article transmis au site Patricia Kaas-Online ***************
Article publié dans "La Montagne" (26.05.2005) merci à Sébastien pour l'article transmis au site Patricia Kaas-Online ****************************** Patricia Kaas à Lyon (France) le 26 mai 2005. PRESSE
Articles publiés dans "Le Progrès de Lyon" (27.05.2005) ****************************** Patricia Kaas à Toulouse (France) le 27 mai 2005. INTERNET ENTRETIEN. DE RETOUR DE CORÉE ET DE CHINE OÙ
ELLE A DONNÉ NEUF CONCERTS, « Venez me voir, vous saurez qui je suis » Vous venez de donner six concerts en Corée et trois en Chine. Quels souvenirs en ramenez-vous ? Je connaissais la Corée où j'avais déjà chanté et l'accueil y est toujours aussi surprenant. Ils sont très fanatiques. Quand on monte sur scène, on a l'impression d'être comme un boys band ! Quant à la Chine, entre Shanghai, Pékin et Hongkong, ça m'a fait un drôle d'effet de voir que là-bas, à l'autre bout du monde, des gens me connaissaient. 8 000 personnes à Pékin dans une salle de 10 000, je n'en revenais pas ! Vous avez dit un jour : « Ma plus grande fierté est de durer ». Je suppose que vous souhaitez durer le plus longtemps possible. Où puisez-vous votre énergie ? C'est le public qui m'aide à tenir, le partage. Quand je regarde en arrière, je vois un album-photos dont je suis plutôt fière, même si je trouve qu'un jour j'avais une drôle de coupe de cheveux ou qu'une chanson n'a pas été très bien interprétée. Mais ça aussi ça me fait évoluer. Tout comme certains moments où je perdais confiance… Après, où vais-je trouver l'énergie ? Je suis quelqu'un de motivé, exigeante avec moi-même, j'aime la musique, le partage et me donner à fond aussi. Même si parfois certaines choses peuvent m'énerver, des questions que je me pose. Pourquoi, par exemple, moi qui suis une chanteuse française on m'apprécie à l'étranger alors que j'ai l'impression de ne pas intéresser certains médias en France.. Mais bon, je fais quand même les choses pour moi et je suis plutôt positive. Quand je vois un verre à moitié vide, je dis plutôt qu'il est à moitié plein. Pour durer sur scène, il faut aussi bien durer dans sa tête ? Aujourd'hui, vous êtes la plus heureuse des femmes ? Je me sens très bien ! Bien sûr que je suis heureuse. Certes avec des moments de doute, mais ce qui est le plus important c'est que j'ai plus confiance en moi. Et quand vous avez cette confiance, ça fait changer les choses. On parle différemment, on bouge différemment et quand j'entends « On l'aime bien la petite », ça me fait plaisir. Pourtant, je ne suis quand même pas la reine de la confiance en soi. Pour votre album « Sexe fort », vous avez notamment fait appel à Goldman, Obispo, Bertignac… Avec Goldman, c'est venu comme ça, de façon naturelle. Avec les autres, j'ai été surprise. Renaud, Roda-Gil !…. J'avais souvent cité ces noms avant et ils sont arrivés. Idem pour Bertignac auquel j'avais pensé et quinze jours après j'ai eu sa chanson ! C'était génial ! C'est motivant ! Et ensuite il a fallu assurer sur scène. Et cette tournée est certainement la plus physique et la plus difficile vocalement, mais d'après mes fans et les critiques elle est ma meilleure tournée. Pour votre prochain album, vous iriez demander des chansons à Vincent Delerm, Cali, ou Benabar ? Je n'y pense pas encore. Oui, ce serait pas mal, mais comme d'autres l'ont déjà fait avant moi, je ne voudrais pas qu'on dise que je fais ça pour être à la mode… Alors on verra. C'est loin ! Ma tournée s'arrête en octobre (NDLR : à Rio de Janeiro) et je ne pense pas faire un nouvel album tout de suite. Vous faites aujourd'hui une tournée de vraie « rockeuse » et pourtant sur scène vous interprétez toujours « L'Aigle noir » de Barbara et « Quand on n'a que l'amour » de Brel… Oui, ce sont des chansons qui ne m'appartiennent pas mais que j'adapte à ma façon. « L'Aigle noir », c'est presque une histoire d'amour. C'est la troisième fois que je la chante en tournée parce qu'on me la demande. Dans ce spectacle où il y a la « puissance », ces chansons-là apportent l'émotion et je voulais vraiment jongler entre les deux parce que c'est le reflet de ma personnalité. Dans ce spectacle, qu'on aime ou non, je veux que les gens sachent au moins qui je suis. Outre ces chansons, qu'emportez-vous toujours dans vos valises ? A vos débuts, vous aviez toujours un nounours en peluche… Je l'ai toujours ! Et j'ai aussi ma petite Tequila, mon petit chien (NDLR : un bichon maltais). Et comme les chambres d'hôtel ou les loges sont toujours un peu glauques, j'amène toujours des bougies. J'ai besoin ces lumières-là pour monter sur scène en restant positive. Qu'attendez-vous de cette année 2005 ? Que les gens passent un bon moment avec moi et qu'à la fin de ma tournée on sache enfin vraiment qui je suis. J'ai l'impression qu'après avoir vu mon spectacle ceux qui ne me connaissaient pas sont surpris. Ils se faisaient une idée de moi et c'est en me voyant sur scène qu'ils ont découvert ma véritable image, mon caractère. Et le cinéma ? On m'a proposé des téléfilms, des comédies musicales, mais on verra. Le cinéma m'a donné un peu plus de confiance, mais il ne m'a pas enlevé la passion de chanter. Loin de là. Je suis artiste-chanteuse avant tout. Mais tout dépendra des propositions qu'on me fera au bon moment… Bernard Lescure *************** Patricia Kaas, si vous étiez : Un arbre
? Site toulouse.ladepeche.com *************** PRESSE
Article publié dans "La Dépêche du Midi" (28.05.2005) ****************************** Patricia Kaas à Perpignan (France) le 30 mai 2005. PRESSE
Article publié dans "L'Indépendant" (01.06.2005)
|
|
Copyright (c) www.patriciakaas-online.fr. [ Contact mail webmaster : contact@patriciakaas-online.fr ]
Il y a actuellement visiteur(s) sur le site Patricia Kaas-Online.
visites
depuis le 14 juillet 2003 (date de création du site).
ACCUEIL DU SITE WWW.PATRICIAKAAS-ONLINE.FR