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 La presse du 24 au 30 novembre 2003 avec Patricia Kaas
 

 

 

La presse du 24 au 30 novembre 2003 avec Patricia Kaas

 

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Télé Loisirs n°926 (du 29 novembre au 5 décembre 2003).

* Couverture *

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* Page 18 *

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Un long manteau déstructuré, des bracelets de cuir noir noués aux coudes, Patricia Kaas, toujours très branchée mode, a adopté un look de rockeuse. Elle que l'on a vue débuter, gamine timide et effacée, est désormais une femme affirmée et indépendante.

Vous célébrez cette année vos quinze ans de carrière. Que pensez-vous de votre parcours ?

Je me dis que j'ai l'impression d'avoir fait énormément de choses, professionnellement parlant. Mais bien peu pour moi-même finalement. Et le temps passe si vite.

Il y a quelques temps, vous annonciez votre intention de prendre une, voire deux années sabbatiques. Et vous avez enchaîné avec un film de Lelouch, un disque et une tournée !

Dans mon entourage, personne n'a cru à mes bonnes résolutions. Et ils avaient raison ! Quand je ne fais rien, je déprime (elle éclate de rire). Et puis il y a certaines opportunités qui ne se refusent pas.

Comme celle d'enregistrer aujourd'hui, avec "Sexe fort", un disque plus rock ?

Ca c'est parti de mon envie à moi. J'ai conscience d'inspirer souvent des ballades tristes, mais sur scène, je dégage une vraie énergie. Et je voulais la reproduire sur un album. L'image que l'on a de moi, c'est "Une fille de l'Est", "Il me dit que je suis belle". En réalité, je suis une femme forte, volontaire, qui prend beaucoup de décisions seule.

Est-ce la vie qui vous a endurcie ?

Cette force devait être en moi, sûrement. Etre née dans une famille nombreuse, avoir un père mineur, perdre sa mère jeune, tout cela vous forge un caractère. Disons qu'avec le temps ma force se renforce. Mais vous savez, il y a aussi des moments où je me sens fragile et très seule. (Elle marque une pause). Encore que, parfois, cette solitude a été mon choix.

Doit-on comprendre que c'est vous qui mettez un terme à vos histoires d'amour ?

Je suis toujours très faible au moment des séparations. J'ai de la peine pour l'autre, alors, je laisse traîner, je suis lâche. Je n'ai pas connu cinquante hommes dans ma vie, mais oui, c'est vrai, même si je n'en tire aucune fierté, c'est plutôt moi qui quitte.

Aujourd'hui, êtes-vous toujours à la recherche de l'homme idéale ?

A vingt ans, on rêve du prince charmant et c'est normal. Faites le compte, j'ai trente six ans, ça fait longtemps que je n'y crois plus ! Mais c'est vrai qu'il serait temps que je rencontre le père de mes enfants ! Mes deux derniers compagnons m'avaient demandé si j'étais prête à être mère. Aujourd'hui, je ne me poserai plus la question pendant dix ans. Après tout, c'est au début d'une histoire que l'amour est le plus fort ! Pourquoi attendre ?

L'une de vos chansons s'appelle "Où sont les hommes ?" et une autre "C'est les femmes qui mènent la danse" ; seriez-vous devenue féministe ?

J'ai constaté que, souvent, c'est la femme qui fait les choix : pour un appartement, un lieu de vacances, une rupture... Et je déplore que la plupart des hommes brident encore leurs émotions. Certains se cachent s'ils pleurent devant un film émouvant. C'est dommage. J'aimerais l'avoir cette petite larme, moi qui ai beaucoup de mal à pleurer !

Propos recueillis par Veronik Dokan

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merci à Laurence pour les scans du magazine "Télé Loisirs"

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GALA n°546 (du 26 novembre au 2 décembre 2003).

* Couverture *

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* Pages 40 & 41 *

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* Page 42 *

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Elle déboule comme un ouragan dans le salon silencieux et ouaté de l'hôtel Hyatt. Le cou coincé par un mauvais torticolis. Sous le bras, son bichon maltais, Tequila (surnommé "Présidente" parce que Jacques Chirac, croisé lors d'un congrès franco-allemand, lui a promis d'arranger un rendez-vous avec son propre bichon, Sumo !). A ce souvenir, Patricia Kaas part d'un bel éclat de rire. Mais où est passé la star aux regards éthérés et aux soupirs romantiques, la Marlène du blues ? Simple mirage... La petite Lorraine au passé douloureux s'est offerte pendant des années aux regards des hommes, compositeurs, amants. Epoque révolue. A trente-sept ans, c'est elle qui mène enfin la danse, en solo...

En appelant votre dernier album "Sexe Fort", vous frappez un grand coup. Patricia la romantique, c'est fini ?

On a souvent mis en valeur mon côté mélancolique, sensible, mais les gens qui m'ont vue sur scène savent que j'ai une certaine puissance. Je suis une femme indépendante. Et puis aujourd'hui je me sens mieux dans ma tête et dans mon corps. A mes débuts, j'étais vraiment fragile. Mais bon, j'avais des circonstances atténuantes : j'ai perdu ma mère très jeune et j'étais paumée...

Vous adorez les voitures, vous roulez en Mercedes classe M. N'auriez-vous pas un côté garçon manqué ?

C'est vrai que je suis très aventurière. Je n'ai pas peur des défis. J'ai passé mon permis à dix-huit ans pile. J'adore rouler, assez vite d'ailleurs... Disons que j'ai une conduite sportive ! Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi, lorsqu'une femme va prendre un verre dans un bar, elle est mal vue...

Et en amour, il y a d'autres jugements qui vous choquent ?

Par rapport au couple, je raisonne un peu comme un homme. C'est humain d'être attiré par quelqu'un d'autre. Moi, penser que mon fiancé a passé un moment avec une autre femme... comment dire... je ne veux pas le savoir, mais ça ne me dérange pas plus que ça. Le sexe, finalement, c'est assez animal. Ce qui me ferait du mal, ce serait de les surprendre tous les deux main dans la main en train de regarder un film.

Il y a deux ans, vous avez tourné avec le professionnel du "chabadabada", Claude Lelouch. Pensez-vous l'avoir inspiré parce que vous êtes une grande amoureuse ?

D'abord, je ne crois pas être une grande amoureuse. Pas encore, en tout cas. Je ne suis peut-être pas faite pour le mariage. Et puis c'est difficile de vivre avec moi. Je suis passionnée par mon métier, souvent je ne fais pas attention à l'autre, je suis un peu égoïste. C'est dangereux l'indépendance.

Votre dernier compagnon, Daniel, l'a-t-il accepté ?

Non, c'est pour cela que nous nous sommes séparées il y a peu de temps. L'année dernière, pour mon anniversaire, il m'a dit : "On reste tous les deux, il est hors de question que tu sois ce jour-là en concert." Il n'avait pas tort. L'amour c'est aussi le partage. Je n'ai pas eu beaucoup d'hommes dans ma vie, mais aujourd'hui je pense savoir pourquoi ça n'a jamais marché : ils n'étaient pas du métier.

Le métier passe donc avant tout... même avant un enfant ?

Je vis au jour le jour. Les blessures amoureuses, je les assume. Elles m'ont embellie. Mais si, à quarante-quatre ans, je n'ai toujours pas d'enfant, ça me posera un vrai problème.

Vous n'abordez pourtant jamais la marternité dans votre album...

Si, mais entre les lignes. Dans le titre "Je le garde pour toi", j'évoque ma peluche, un petit nounours tout usé que j'avais offert à maman. Je l'ai toujours, et je le donnerai plus tard à mon bébé.

Et comment voyez-vous le père ?

J'arrête de me poser ce genre de question. Si je ne le fais pas avec l'homme de ma vie, tant pis. Je suis prête à l'élever seule. Certains couples éduquent leurs enfants et n'arrêtent pas de s'engueuler. Ce n'est pas mieux...

Etes-vous définitivement installée à Zurich ?

Non. J'y ai loué un loft de 210 mètres carrés, mais ce n'est pas possible de vivre seule là-dedans ! Je cherche à acheter quelque chose... à Saint-Rémy-de-Provence, Paris, Zurich...

Vous n'avez jamais été propriétaire ?

Si, un appartement à Paris. Quand je m'en suis séparée, ç'a été très difficile. Une de mes histoires d'amour, qui avait duré six ans s'achevait, il me fallait absolument tourner une page. Mais je n'ai pas réussi à signer moi-même la promesse de vente, j'ai délégué.

Pourquoi était-ce aussi douloureux ?

C'était mon premier "vrai chez moi". Et c'était lié à ma mère. Elle rêvait d'avoir une ferme ou quelque chose dans le genre. Quand je l'ai visité pour la première fois, je me suis mise devant sa photographie et je lui ai parlé : "J'ai vu un appart', il t'aurait plu, avec des vieilles poutres, des cheminées." Au moment où je l'ai dit, la photo est tombée. J'ai pris ça comme un signe. J'ai tout de suite appelé pour l'acheter.

Aujourd'hui, pensez-vous avoir trouvé les "clefs du bonheur", pour reprendre la phrase d'un de vos titres ?

Non. Je les cherche encore. Mais si je les connaissais vraiment, ma vie serait triste. De la même façon que je ne peux pas tracer le portrait de l'homme idéal. Il me reste encore à le découvir...

Propos recueillis par Emmanuelle Dufaure

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merci à Laurence pour les scans du magazine "Gala"

 


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