"Les mannequins d'osier"
Faudrait pouvoir jeter
Tous les mannequins d'osier
Du haut d'un grand
pont
Ces fantômes oubliés
Ces ombres du passé
Qui nous
espionnent.
Faudrait pouvoir brûler
Les visages adorés
De notre
enfance
Marcher d'un pas léger
Vers le soleil qui vient
En
insouciance
Et les regarder passer
Sur la rivière gelée...
Faudrait
pouvoir jeter
Tous les mannequins d'osier
Du haut d'un grand
pont
Comme les poupées cassées
Les pierrots abîmés
De la
mémoire.
Faudrait pouvoir rayer
Les prénoms murmurés
Dans sa
jeunesse
Et savoir oublier
Les yeux et les baisers de la
tendresse
Et les regarder passer
Sur la rivière gelée...
Et les regarder passer
Sur la rivière gelée...
Et les regarder passer
Sur la rivière gelée...
Et les regarder passer
Sur la rivière gelée...
Paroles : D. Barbelivien - Musique : F. Bernheim