Les récits de fans du Sexe Fort Tour : été 2004
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Patricia
Kaas à Marche-en-Famenne (Belgique) le 18 juin 2004.
Le
récit d'un fan, Olivier (Belgique). Merci de son témoignage passionnant!
Il
est enfin arrivé ce 18 juin tant attendu ! Mais que la journée fut
longue !
16h30
Je termine mon boulot à Bruxelles direction mon petit village situé
à 25 km de la capitale. Je me change, n’oublie pas d’emporter
mon billet d’entrée au concert et mon appareil photo (tout en me
disant que je ne pourrai pas l’emporter à l’intérieur de la salle).
17h15
Je passe faire un petit coucou à mes parents qui habitent non-loin
de chez moi. Ils m’apprennent que RTL TVI (chaîne télévisée belge)
a diffusé un reportage sur les répétitions de Patricia à Marche-en-Famenne
dans le journal de 13 heures. En espérant qu’il le repasse dans
le journal de 19 heures je prépare une cassette. Je saurai plus
tard que le sujet a été rediffusé. Il peut être consulté sur le
site internet www.rtl.be.
18h05
Assez perdu de temps, départ pour Marche-en-Famenne. Cette petite
ville est située au coeur des Ardennes belges. Il faut compter une
bonne heure de route pour effectuer les 115 km qui la séparent de
mon domicile.
19h15
Arrivée à Marche après un trajet sous la pluie. Heureusement, le
soleil m’attend ! Le concert étant à 20h30, j’ai encore le temps
d’aller manger un petit bout : un bon paquet de frites ! Lorsque
je retourne à mon véhicule, je me fais arrêter sur la route par
un couple me demandant où se trouve le WEX de Marche. L’atmosphère
du concert commence à se faire sentir …
19h55
J’arrive au WEX. Ce complexe est situé au beau milieu des champs.
On emprunte une route de 2 km pour y accéder et rien n’est visible
à l’horizon. C’est assez surréaliste. On imaginerait jamais qu’une
salle de concert puisse se trouver à cet endroit.
20H05
J’entre dans la salle, déjà pas mal remplie, et rejoins ma place.
Je suis très bien placé : premier rang, légèrement sur la droite
de la scène. Je découvre alors le décor. Aucun rideau n’est présent.
Le
fond de scène est comme marbré parsemé de petites lampes surmontées
d’un petit triangle de tissu agité par le vent qui donne l’illusion
d’une flamme. Au centre avant de la scène, une rampe en spirale
descendante supporte quelques effets de lumière. Sur cette spirale,
des guirlandes de lampes de couleur sont disposées. Une guirlande
pend tout droit dans le vide. A l'avant gauche se trouve la première
guitare. Juste derrière, légèrement plus sur la droite, la batterie.
A droite de la batterie, les claviers. Et sur l’avant droit de la
scène, la seconde guitare.
20h30
Je peux remarquer en me retournant la présence de Cyril Prieur et
Richard Walter près de la régie. L’heure H approche ... Quelques
applaudissements se manifestent mais je trouve le public un peu
mou !
20h40
Noir salle. Le public crie : applaudissements, « PATRICIA, PATRICIA,
… ». Des ombres montent sur scène. Les musiciens et je reconnais
la silhouette de Patricia. Elle se place au milieu de la scène,
dos au public. Une intro surnaturelle (assez courte je trouve) démarre
… on aperçoit l’ombre de Patricia poussant par un mouvement de va
et vient sur une sorte de poussoir modulant ainsi la musique. C’est
assez difficle à expliquer ! Et puis, c’est parti : « Aufwidersehen,
Lili Marlène, reparlez-moi des roses de Gottingen … ». Le public
se réveille ! Patricia apparait en pleine lumière. Elle est resplendissante
! Le reste de la scène est dans la pénombre. Patricia porte une
robe noire sur laquelle elle a enfilé un léger manteau de fourrure.
Le premier couplet à peine entamé, incident. Je ne sais pas trop
ce qui s’est passé mais le guitariste qui est devant moi s’écroule
sur le sol. La chute est assez violente. La scène étant encore dans
le noir, très peu de personnes se rende compte de ce qui se passe.
Patricia continue. Les secouriste montent sur scène et emmène le
musicien sur le côté. Le spectale continue. « D’Allemagne » se termine.
Patricia remercie le public et enchaîne avec « Ceux qui n’ont rien
». Elle jette régulièrement un regard sur sa gauche pour essayer
d’avoir un signe de ses techniciens qui pourrait la rassurer quant
à l’état de santé de son guitariste. Elle salue dle public et nous
explique que c’est le tout début de la tournée, que tous ici sur
scène ils ont un peu les « boules » et qu’ils comptent sur nous
pour les encourager. Le public ne tarde pas à répondre à son
intervention.
Patricia
enchaîne avec un titre de son nouvel album, « Une question de temps
». - Je n’en suis pas certain, je ne me souviens plus trop de l’ordre
des titres qui vont suivre. - Elle retourne alors quelques années
en arrière en nous demandant si nous connaisons Jimmy. Le public
connait par coeur ! Tout le monde chante ! Vont alors suivre « Je
t’aime et je ne t’aime plus ». C’est alors que le guitariste refait
surface. Il a l’air quand même secoué. Patricia lance un petit regard
voulant dire « Ca va ? », il acquiesse. Place maintenant à ses grands
tubes et le public n’hésite pas à se manifester dès que Patricia
prononce les premiers mots des chaque chanson : « Il me dit que
je suis belle », « Entrer dans la lumière » et « Je voudrais la
connaître ». Avant de sortir un première fois de scène, elle nous
chante « Des Regrets ».
Ambiance
Far-West. Patricia revient sur la musique de « Il était une fois
dans l’ouest ». Elle porte un pantalon noir, une veste scintillante
dorée et un chapeau. « Il joue avec mon coeur, il triche avec ma
vie, … » ; le public explose et accompagne Patricia. A la fin la
chanson elle déclare que c’est toujours les femmes qu’on entend
et jamais les « mecs ». Les « mecs » du public ne sont pas d’accord
et le font savoir : « OUH ! ! ! ». Patricia demande alors à voir
: « Où sont les filles ? ». Les filles se manifeste. Elle demande
alors « Où sont les hommes ? ». Et contrairement à ce qu’elle attendait
les hommes font beaucoup plus de bruit que les femmes. Cela lui
pose un petit problème car elle nous annonce que ça ne colle pas
avec le « speech » qu’elle devait faire après. Qu’importe, elle
redemande « Où sont les hommes ? » mais en musique. Arrive alors
un petit moment intime où elle reprend « Une fille de l’Est », «
Une dernière semaine à NewYork » et « Ma liberté contre la tienne
» qu’elle voulait chanter à quelqu’un en particulier, un certain
Jean-Marc qui lui avait écrit une lettre qu’elle a reçu dans sa
loge avant le concert mais Jean-Marc ne se fait pas connaître alors
elle nous déclare « Il saura que c’est pour lui ». La chanson composée
par Cabrel suivra : « Peut-être que peut-être » avant d’entamer
un moment « blues ». Patricia mène alors la danse comme elle le
chante. Et ensuite « Mademoiselle chante le blues » avec une intro
assez spéciale mais très entrainante. Elle fait lever tout le monde.
Le public se presse au bord de la scène. Toute la salle est debout
et chante avec Patricia. La température ne fait que monter quand
elle reprend « Toute la musique que j’aime » de Johnny pour atteindre
son maximum avec la chanson de Goldman « On pourrait » en duo avec
son guitariste, Pascal.
«
Une autre, une autre, … ! », « Woh oh oh oh oh ! », « Patricia,
Patricia, Patricia ! ». Le public en redemande. Et il en aura encore.
Patricia revient vêtue d’une robe en voiles noirs. Elle nous
interprète « L’aigle noir » et « Quand on a que l’amour ».
Moment
d’hommage à un grand homme. Une « voix off » nous parle d’Emmaus,
l’association de « L’abbé caillou ». Le public ne démord pas et
réclame à nouveau Patricia qui reviendra une toute dernière fois
pour nous raconter l’histoire de son nounours. Je le garde pour
toi … La chanson se termine Patricia salue et remercie le public.
Elle
disparaît dans les coulisses. Le public applaudit encore mais lorsque
les lumières se rallument tout le monde comprend que c’est vaiment
fini et pense déjà à la prochaine.
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Patricia
Kaas à Bobital (France) le 05 juillet 2004.
Le
récit de Claudine. Merci de son témoignage!
En ce samedi 3 juillet, quelque part dans les côtes d'Armor
(Bretagne), quelques 40 000 personnes se sont rassemblées pour assister au
festival des Terres Neuvas.
Le spectacle a lieu à Bobital, village
paisible (habituellement) de 900 personnes, envahi pour la circonstance pour
40 000 personnes. La scène a été dressée au milieu des champs, il y a un
léger vent qui soulève des nuages de poussière mais l'ambiance est bon
enfant. Quand j'arrive, je peux assister à la fin du concert de Corneille.
Dans moins d'1h, ce sera le tour de Patricia. Son passage est prévu à 20h45,
elle ne sera pas en retard, il ne le faut pas, le planning est très précis,
elle doit laisser la place à Yannick Noah à 22h45.
Il est 20h45, les
lumières s'éteignent, dans le noir, on voit Patricia se placer au milieu de
la scène et très vite, elle entame "D'Allemagne", suivront "chanter pour ceux
qui n'ont rien", "une question de temps", "jimmy""la nuit est mauve", "il me
dit....", "je voudrais la connaitre" (qu'elle chante ou plutôt qu'elle vit
avec une émouvante conviction), pour cette chanson, elle est assise sur le
petit canapé de "Piano bar" "des regrets" "une fille de l'est", "mon
mec...", etc etc... bref 17 chansons mais finalement assez peu du dernier
album, elle a retiré 8 titres par rapport au concert donné à Marche le 18
juin dernier.
Personnellement, j'ai adoré sa reprise de "toute la musique que
j'aime", très rock hallydéen c'est à dire puissant (même si elle n'a pas "le
coffre" de Johnny, elle se donne à fond sur cette chanson). Elle ne peut
pas se changer, alors nous n'aurons droit qu'au grand manteau de fourrure
qu'elle retirera vers le milieu du concert (hé oui, il ne faisait pas si
chaud dans ce fin fond de Bretagne en ce samedi soir) pour se présenter,
vêtue d'un très sexy bustier noir en dentelle et d'un pantalon (un peu trop
large pour elle mais c'est plus pratique pour bouger comme elle le fait) noir
également.
En ce samedi de festival, le public n'est pas spécialement un
public kassien, au début, il est un peu dans l'attente de ce qu'elle va
leur donner, mais très vite ils sont convaincus et participent avec
ardeur. Alors Patricia court, saute d'un bout à l'autre de la scène, ouf
quelle énergie, mais le public est conquis et quand elle fait semblant de
quitter la scène sur "la musique que j'aime", il en redemande et elle
revient nous interpréter "l'abbé cailloux" et "je le garde pour toi" (là
aussi, un titre qui "bouge" bien) mais cette fois, c'est vraiment fini, 1h15,
c'était vraiment court....Vivement la suite!
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Patricia
Kaas à Aix-les-Bains (France) le 15 juillet 2004.
Le
récit de Olivier. Merci de son témoignage!
Jeudi
15 juillet : première venue de Patricia Kaas dans la ville thermale.
Alors que tous les artistes se produisant ici pendant la saison
estivale choisissent le théâtre de verdure ou bien l'Esplanade,
c'est dans un lieu fermé : le centre de congrès, que nous avons
eu le plaisir d'accueillir Patricia.
L'Auditorium
du centre des congrès est une salle de petite capacité, probablement
une des plus petites salles dans lesquelles Patricia a pu se produire
jusqu'à présent (1300 places assises approximativement). Curieusement,
la promotion (enfin à ma connaissance) n'a pas été à la hauteur
de l'événement : pas d'affichage ni de spots radios si ce n'est
Chérie FM qui a offert quelques entrées à ses auditeurs. Cela dit,
ça n'a pas empêché la quasi totalité des places de trouver preneurs.
Patricia
a fait son entrée plus sexy que jamais : en jupe fendue, corsage
et hauts talons. Sans aucune intro, elle a entonné a capella le
refrain d'Allemagne avant d'être suivie par son groupe. La nouvelle
version d'une des chansons qui a révélé Patricia en a certainement
surpris plus d'un (et d'une !). J'ai moi-même eu le sentiment de
la redécouvrir : l'orchestration était énergique et électrique à
souhait.
Elle
a enchaîné ensuite avec "Ceux qui n'ont rien" après avoir
salué le public. Patricia commençait ainsi son concert en beauté,
armée de 2 tubes, prête à conquérir son public. Seulement voilà,
ce n'était pas gagné ! Le public Savoyard a la réputation d'être
plutôt tiède, long à la détente et effectivement ça n'a pas failli
à la règle ! Dès l'extinction des lumières, les gens ont à peine
applaudi et cette absence de réaction s'est poursuivie...
Elle
qui dit aimer les concerts où le public n'est pas conquis d'avance
a été servie !
Quand
Patricia a pris la parole après Ceux qui n'ont rien, elle s'est
dit, à coup sûr, "Eh ben, ça va pas être de la tarte"
! Les gens ne réagissaient absolument pas. Quand Pat s'adressa à
nous avant d'attaquer "Une question de temps" nous demandant
si on connaissait ses nouvelles chansons, ça a été le silence total...ce
qui l'a fait rire (d'appréhension ?). Par la suite, Les choses ont
pris une autre tournure (mais progressivement !), l'énergie des
chansons et de la prestation de Patricia ont vite tiré les spectateurs
de leur marasme. "Quand Jimmy dit" repris en coeur par
une partie de la foule amorçait déjà une évolution. "On pourrait"
et "C'est les femmes qui mènent la danse" ont été très
appréciés. Puis ce fut le tour de "Je voudrais la connaître".
Patricia assise sur un fauteuil, et éclairée par un seul projecteur,
a subjugué le public par son interprétation. "Des regrets"
a pris des allures de communion (toutes proportions gardées) avec
le public. La salle à l'unisson balançait ses bras au rythme de
la chanson.
Puis,
c'est vêtue d'un pantalon noir que Patricia a refait son apparition
sur scène pour débuter son "moment d'intimité". "Une
fille de l'est" et "une dernière semaine à New York"
ont, tour à tour, ému et émerveillé le public. "Ma liberté
contre la tienne" a été l'occasion pour un fan de tenir la
main de son idole pendant une petite minute et de lui faire un bisou
en prime : Qui n'aurait pas aimé être à sa place ?
Mais
trève de plaisanterie, il était grand temps pour Patricia de conquérir
définitivement ce public qui ne demandait qu'à être enflammé. Armée
de 3 nouvelles bombes : "Mademoiselle chante...", "Toute
la musique..." et "Où sont les hommes", elle a frappé
tous les coeurs. Le public s'est précipité au devant de la scène
(malgré l'espace plutôt restreint !) et n'a plus lâché Patricia,
ce qui a dû la motiver. Elle s'est, en effet, déchaînée comme jamais
: elle a joué avec ses musiciens, sauté, dansé, couru, virevolté.
Le public, ravi, le lui a bien rendu.
Nouveau
changement de tenue, Patricia a fait son retour en robe et bottines
pour interpréter un de ses plus gros tubes "Mon mec à moi"
avant de s'attaquer aux reprises de Brel et Barbara. Puis elle a
conclu avec un titre qui a électrisé la foule : "Je le garde
pour toi" avant de se retirer.
Patricia
nous a donc offert un show magistral de près d'1h50. Le "Sexe
fort Tour" est certainement le plus dépouillé de tous ses concerts
pour ce qui est de la mise en scène mais c'est sans conteste le
plus énergique. Si "Ce sera nous" était un peu trop statique
et manquait de punch à cause d'une mauvaise répartition des titres
et "Rendez-Vous" plus "conceptuel", le "Sexe
fort Tour" déménage comme aucune autre des prestations de Mademoiselle
Kaas.
Il
n'a probablement pas fini d'évoluer car j'ai pu remarquer que Patricia
avait déjà modifié son tour de chant. Certains titres, par rapport
au tracklisting communiqué sur les différents sites, n'apparaissent
plus dans le même ordre (ce qui est le cas notamment de "On
pourrait" qui se retrouve au début du show) et certains (à
mon plus grand désespoir, ont été supprimés !
En
tout et pour tout 3 titres sont passé à la trappe ! Il s'agit du
nouveau single (!) "Je t'aime...", "Peut-être que
peut-être" et de "L'abbé Caillou". Patricia nous
propose donc un show un peu plus court, ce qui est parfois le cas
lors des concerts d'été (cf. "Ce sera nous"). Ma seule
déception est l'absence de "L'abbé Caillou" et dans une
moindre mesure, celle de "je t'aime, je ne t'aime plus".
Si on a pu constater que le répertoire retenu pour les festivals
était plutôt surprenant (dans le mauvais sens !) notamment à Bobital
où Patricia a supprimé ses derniers titres ("On pourrait",
"Cest les femmes...", "Une question de temps"
et inexplicablement "Où sont les hommes" !), elle avait
tout de même retenu "L'abbé Caillou" !!!
Mais
bon, on ne peut pas toujours faire l'unanimité ! La tournée vient
seulement de démarrer et Patricia nous réserve très certainement
des surprises au cours des mois à venir...
A
suivre
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Patricia
Kaas à Lyon (France) le 16 juillet 2004.
Le
récit de Nicolas. Merci de son témoignage!
vendredi 16 juillet à Lyon
21 h 30 : le théâtre antique de Fourvières est complet, bondé, le spectacle
commence à l'heure juste pas une minute de retard! les musiciens(au nombre de 6)
arrivent d'abord.Ils sont bien sûr très applaudi même si en fait c'est surtout
Patricia que le public attend impatiemment. La plus belle des fille de l'est
fait alors son entrée sur scène, vêtue d'un manteau en fourrure noir qui lui
siet à merveille. Elle s'avance un peu et sans plus attendre, elle y va : "Auf
wiedersen, Lily Marlène..."le son est génial! ça sonne trop bien dans ce théâtre
c'est hyper fort sa voix est plus forte et plus puissante que jamais! on peut
dire qu'elle a du chien...les gens sont surexcités devant certains
s'interpellent même pour que d'autres se baissent car ils leur cachent la vue!
mais la sécurité règle vite ce problème.
Patricia quitte son manteau pour nous
réveler une tenue très sexy puis lance un "bonsoir!" à la fin "D'Allemagne",
avant d'enchaîner avec "Ceux qui n'ont rien" Puis elle nous parle et nous dit
qu'elle se sent bien parce qu'elle nous voit bien.. en effet le public est
enthousiaste à souhait! Puis elle dit qu'elle veut nous faire découvrir de
nouvelle chansons et "Une question de temps" commence, le public charmé
applaudit beaucoup. Elle nous demande ensuite si on se souvient de "Jimmy"
"Jimmy, why'd I say.." puis elle chante ensuite "La nuit est mauve" qui nous
berce et nous transporte aux confins des sphères étoilées... Le décor scénique
est assez simple, clair il y a les instruments des musiens et des lampes un peu
orientales qui pendent.On aperçoit également le symbole du sexe fort et je suis
sûr que même tous les machos du public ont dû admettre que Patricia est Le Sexe
Fort en personne...
Quand elle entame"Il me dit que je suis belle", le public
applaudit fortement, puis suit "Je voudrais la connaître, une chanson qu'elle
vit intensément, elle finit d'ailleurs allongé sur le dos sur la scène.. et là
l'enchaînement est génial puisqu'elle se relève en chantant "Des regrets", qui
fait assez gospel c'est génial sa voix est sublissime et remarquable c'est une
version encore plus impressionnante que celle du cd car elle n'a pas de choeur
pour la seconder et s'en sort pourtant à merveille... Elle déclare " maintenant
si vous voulez vous embrassez , vous pouvez..." Quelques minutes plus tard elle
comence "Un beau jour....." le public entier, d'une seule et unique voix fait
"haa!!" cette version de l'aige noir diffère un peu de celle qu'elle
interprétait en 1998, elle est plus douce, ressemble plus à celle de Barbara,
mais n'en est pas pour autant amoindri dans sa beauté...
Puis Patricia présente
ses musiciens en faisant de jolis exercices vocaux c'est super ils sont très
applaudi et le mérite car ils sont doués leurs accompagements sont très jolis il
y a beaucoup d'harmonica tout au long ça fait un peu une ambiance "Far West"
c'est génial... PuisPascal le guitariste prend le micro et présente "Patricia",
dit-il dune voix caverneuse un peu une voix de monstre , l'ambiance est super ,
patricia est très appludi, on sent une véritable cohésion entre elle et les
musiciens, une osmose au sein du groupe...Puis suit le duo avec Pascal"On
pourrait" qui est très énergique et dynamique.
Après arrive un moment plus
intimiste accompagné d'ailleurs de quelques petites gouttes de pluie : "Une
fille de l'est", Une dernière semaine à New-York","Ma liberté contre la
tienne","Entrer dans la lumière" et "C'est la faute à la vie" il me semble
qu'elle a abrégé quelques unes de ces chansons mais je n'en suis pas sûr. Une
personne dans le public lui cri : "Patricia je t'aimmmmmme!", puis à un autre
moment une personne hurle : " continue comme çaaaa!", auquel elle répond "oui,
je vais essayer, je vais essayer!" Elle demande où sont les femmes, puis où sont
les hommes elle le redemande encore puis entame un de ses derniers tubes"Où sont
les hommes", de sa voix rauque et grave on sent qu'elle à cette chanson dans la
peau. maintenant c'est la partie blues qui arrive...
"C'est les femmes qui
mènent la danse", puis "Mlle. chante le blues"avec une intro originale et
entraînante le public est surexcité c'est le bon moment pour "Toute la
musique que j'aime", qu'elle chante trop bien avec son super coffre... elle
reçoit une véritable ovation par le public puis elle quitte la scène au grand
désespoir de tous... Mais ce n'est que pour mieux revenir ! elle a changé de
robe : elle est noire avec des voiles qui pendent de ses bras, en fait ça fait
un peu oiseau peut être qu'elle aurait dû chanter l'aigle noir avec ça , ça
l'aurait trop fait..., ça lui va trop bien olala !! Elle reprend "quand on a
que l'amour" puis retourne en coulisses le public trépigne la rappelle
presque tout le monde lancent les coussins qu'on nous avait donner au début
dans les airs y en a plein qui volent et virevoltent , c'est trop joli...
patricia y voit car elle est revenue le public est d'enfer! on entend la
musique d'Ennio Morricone "Il était une fois dans l'ouest"puis elle commence "il
joue avec mon coeur, il triche avec ma vie ...." elle fait aussi chanter le
public qui est trop content et connaî tout par coeur.
Pour finir Patricia court
d'un bout à l'autre de la scène elle a une énergie débordante, envoie des bisous
à tout le monde et de sa voix chaude et suave : "merci les femmes! et....merci
les hooommes!!" elle clôture le tout avec "Je le garde pour toi" qui est super
entraînant y a pas de mot pour décrire il faut l'entendre pour comprendre, ça
chiade!! elle met le feu mais au grand désespoir de tous elle s'en va après
nous avoir remercié et ne revient plus... elle doit être crevé, c'est normal
elle a chanté pendant 1 heure 50 elle n'a pas chanté "l'abbé caillou" , ni "
Peut-être que peut-être" , ni "Je t'aime, je ne t'aime plus"
bilan de cette
soirée formidable : une Patricia Kaas au sommet de sa puissance et de son art,
une véritable osmose entre elle, nous et ses musiciens , et elle fait toujours
preuve d'une très grande humilité, elle ne se prend pas la tête... Patricia,
si tu lis ce récit un jour, sache que ta voix est la rose qui embaume nos coeurs
à tous... Nicolas, Mâcon.
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Patricia
Kaas à La Rochelle (France) le 17 juillet 2004.
Le
récit d'Aurélie. Merci de son témoignage!
Je viens vous livrer,
à mon tour, mes impressions sur les Francofolies et surtout sur le concert de
Patricia ! Je ne peux pas comparer aux tournées précédentes puisque c'était
mon tout premier mais j'ai été très impressionnée par la pêche de Pat.
Franchement, moi qui ai vu de nombreux concerts de différents artistes bah y'a
pas photo ! Elle se démène comme une diablesse et donne tout, à chaque chanson !
Bref, je suis restée scotchée !
L'intro du spectacle est très originale,
avec un bruitage de vent qui souffle sur la foule pour introduire "d'Allemagne".
Ensuite Pat arrive dans son manteau "fausse fourrure" et démarre son show avec
une puissance vocale impressionnante, bref, on en prend plein les oreilles, pour
notre plus grand bonheur. Ensuite les chansons défilent avec entre chaque
toujours un "merci", un p'tit mot sympa pour le public (hyper chaud pour des
non-puristes !), ou un "vous en voulez encore ????" qu'elle égosille à pleins
poumons et nous qui hurlons "ouaiiiissss" ! Par moment, je me suis cru dans un
manège à sensations fortes, très fortes !
Un peu plus tard, on a droit à
plusieurs passages "country" et même à une intro sur la musique de "il était une
fois dans l'Ouest" ! Patricia a déboulé avec son chapeau de Cow-boy et alors là,
ce fût le sommum je trouve, je me suis littéralement éclatée. Je ne sais pas
comment le public réagissait en d'autres endroits mais dans mon coin, purée,
quel délire ! Toutes les mains en l'air faisaient des vagues gauche-droite, les
jeunes, les moins jeunes, tout le monde se régalait vraiment ! Et puis
on a beaucoup chanté, "il me dit que je suis belle", "mademoiselle chante le
blues", "quand Jimmy dit", et pleins d'autres dont des chansons de l'album Sexe
Fort bien sûr.
Sincèrement, c'est un très beau spectacle que Patricia propose
pour cette nouvelle tournée… Même si le concert des Franco était plus court
qu'un concert normal et bien tout le monde dans mon coin semblait aux anges, moi
et ma p'tite famille la première ! J'ai remarqué que quand Patricia est arrivée
sur scène, les gens autour de moi avaient du mal à réaliser : "Regarde, c'est
elle", "Mon Dieu qu'elle est belle" et j'en passe !
Pour finir, je lance un merci à Patricia d'être toujours aussi fraiche
et simple, quel talent !
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Patricia
Kaas à Vichy (France) le 20 juillet 2004.
Le
récit de Muriel. Merci de son témoignage illustré de ses propres
photos...
Après avoir passé la journée à Vichy, je rejoins l’Opéra de Vichy dit
Palais des congrès…
Je suis en train d’écrire le texte figurant derrière la plaque destinée à
Mademoiselle Kaas !!
Je me dirige doucement vers le deuxième étage…
Je suis assez loin
finalement …mais bon je suis si contente d’être là ce soir vous devez vous en
douter !!
Il est 20h45 la troisième sonnerie de l’opéra se fait entendre, le début du
concert approche !! La scène est assez sobre par rapport aux autres tournées…
Seuls les lustres, et les instruments sont ici pour rythmer la scène. Au sol
sexe fort est inscrit en noir. Les colonnes présentent à Fourvière ne sont pas
comprises dans le décor… Les lumières s’éteignent l’obscurité s’installe…nous
sommes dans la pénombre… Les premières notes raisonnent…
D’Allemagne surgit comme jamais une nouvelle sonorité, un arrangement assez
particulier, effectivement le bruit d’un vent violent surgit tout droit de la
nuit. Pour cette entrée en scène, Patricia Kaas porte un pantalon noir à pince
assez large , très élégant…un bijou brillant tombe sur ses anches… Une veste
brillante dorée lui couvre les épaules… Contrairement à Fourvière où elle
portait un manteau noir assez chaud…
Laissez moi chanter s’annonce tout doucement avec force et panache…
Une
petite pause pour annoncer les nouvelles chansons de son répertoire Une question
de temps… s’impose au début de ce tour de chant…Ceci nous rappel combien il est
bon d’apprécier à sa juste valeur Mademoiselle Kaas.
« En haut aussi là ça va, moi
je suis très contente d’être là… Peut-être un mot sur la tournée Sexe fort cela
intrigue toujours un peu…. Je voulais vous faire découvrir quelques nouvelles
chansons peut-être que vous connaissez déjà….. » Je suis assez loin de la
scène mais je peux profiter pleinement des jeux lumineux.
Assez rapidement
le rythme s’accélère et nous invite à nous rappeler de Jimmy… Ce fameux Jimmy…
C’est alors que je me souviens de la première tournée où Patricia finissait son
tour de show avec cette chanson… A la fin du concert de nombreux spectateurs
repartaient chez eux avec cet air dans la tête, il y avait des jeunes qui
dansaient encore à la sortie du concert. L’ambiance s’annonce avec la nuit
et mauve plus sensuelle que jamais Patricia chante avec beaucoup d’émotion
allant profondément dans les graves. La nuit se sauve peut-être mais Patricia
est plus présente que jamais…
Je t’aime et je t’aime plus… vient prolonger
se moment de douceur… pour que les femmes qui mènent la dansent, Il me dit que
je suis belle, Je voudrai la connaître se succèdent. Pour cette chanson, elle se
trouve assise sur un banc… Elle va tellement aller au fond de cette chanson
qu’elle la finira allongée…
Transition idéale pour commencer « des Regrets »
qui est je trouve l’une des chansons phare du spectacle et celle qui nous plonge
véritablement dans l’ambiance !!! En effet à la fin de cette chanson Patricia
nous propose de nous embrasser ou bien de chanter bouger, profiter pleinement du
concert… Pour nous demander de lever les mains bien haut !!! Tout en chantant
« my love » … si j’ai bien entendu ses paroles….Moment particulièrement intense
et chaleureux ou tout le monde commence petit à petit à se
décontracter… Elle réalise quelques vocalises pour nous présenter ses
musiciens…
Derrick : guitare Diabolo : armonica et clavier Johnny :
clavier Roy : batterie Milton : guitare Pascal : guitare Patricia ……
Patricia……
On pourrait en duo avec Pascal ….
Surgit L’Aigle noir… Il vient
calmer cette ambiance démentielle, un moment de repos…bien appréciable ! Une
fille de l’est nous rappel ses origines…suivit d’une dernière semaine à New-York
!!! J’ai trop aimé ce passage et me remémore de bons souvenirs….
La faute à
la vie d’un rythme langoureux vient donner un air du far ouest… maintenant je
commence à comprendre cette fameuse allusion…Petit entracte bonne enfant
essayant de les débrider un peu….annonçant Où sont les hommes...
Malheureusement
j’ai arrêté l’enregistrement au moment crucial qui donne le plus et ou Patricia
se libère plus que jamais….à la suite Patricia demande si l’on est fatigué et
demande s’il on veut pas se lever voyant encore la froideur du public elle
décide de les réveiller et d’aller carrément dans le public…. Et repart de plus
belle….« Vous en voulez encore vous en voulez toujours…. » Fameuse introduction
pour mademoiselle chante… qui a grandi ! A la fin de la chanson il y avait
tellement d’ambiance que je décide de rejoindre le devant de la scène au moment
des applaudissements…
Elle se retire le temps d’enfiler un costume de
circonstance ne faisant qu’affirmer l’ambiance du far ouest, costume
transparent avec un chapeau façon cowboy. Pour chanter mon mec à moi où les sons
graves étaient très mauvais…d’ailleurs elle a fortement grimacé, cela était fort
désagréable pour son retour…Patricia Kaas passe entre les jambes de Pascal au
moment où elle chante Toute la musique que j‘aime!!!
Quand on a que l’amour
vient remettre de l’ordre ou elle s’approche de Milton… Je le garde pour toi
vient raviver une dernière fois cette fabuleuse soirée.
Si vous avez la chance d’aller la voir que vous vous trouvez parmi la
foule au devant de la scène dans un moment si particulier essayer de prendre du
recul et prenez le temps de regarder autour de vous. Je me souviens de cet
homme qui avait un sourire radieux qui semblait complètement éblouit par cette
demoiselle frêle à la voix grave et puissante, il pensait à rien d’autre, il
était simplement content d’être là !! Et cette femme qui garde un vrai bonheur
d’être là ainsi que cette adolescente qui prenait des photos pour ainsi garder
un souvenir de ce concert.
Le concert achevé je me dirige vers la sortie… Ayant eu mes passes pour
l’after je décide de demander différentes renseignements afin de me diriger dans
la bonne direction…malheureusement les personnes s’occupant de la sécurité
n’était même pas au courant !!! J’étais bien décontenancée, ma cousine n’en
revenait pas bien qu’elle ne soit pas fan… Un réel manque de communication… peu
de temps après un monsieur s’approche de moi et voyant que j’avais des
autorisations me demande où se situe la rencontre bien malgré moi je ne pouvais
lui répondre… On nous fait comprendre d’attendre vers la sortie des artistes…
J’étais fortement déçue, bien heureusement cet homme accompagné de ces enfants a
forcé le passage en montrant ses autorisations à la personne qui se trouvait à
l’intérieur…C’est alors qu’on nous laisse entrer ; j’étais dans un tel état que
j’avais les jambes qui tremblaient comme une feuille…J’ai du mal à réaliser ;
nous sommes sur le point de la rencontrer avant toute cette foule agglutinée
près de cette porte…Je peux alors reprendre mes esprits… On demande d’attendre
dans le coin vers des fauteuils et nous propose de nous asseoir si nous le
souhaitons…Puis au bout de cinq minutes il nous demande d’approcher et de monter
les escaliers… On attend sur un palier, différents musiciens sortent…
J’ai
l’impression d’entendre la voix de Patricia Kaas au fur et mesure que les portes
claques…Cinq minutes passent le temps de me demander ce que je vais pouvoir lui
dire…Ma cousine essaie de me convaincre de ne pas trop réfléchir… « Cela viendra
tout seul …» C’est alors que deux personnes descendent de l’étage supérieur…
Cyril et Patricia… A ce moment là j’étais plus intimidée que jamais… « Je tenais
à vous offrir ce modeste présent en signe de ma gratitude » Je crois avoir
rajouté quelque chose « d’unique et de précieux comme vous… » C’est alors que je
voyais le moment où elle n’allait pas l’ouvrir…Je lui demande de vérifier si
cela lui plaisait car c’est personnalisé… » Timidement elle dit c’est jolie et
demande ce que cela représente : C’est alors que je lui explique que ce sont
différentes émotions, sensations éprouvées lors de concert… Elle me remercie et
ma cousine lui explique de quel support il s’agit, de quelle technique
d’émaillage !!! Elle me remercie puis la deuxième personne la sollicite et lui
présente des photos prises lors de différents concerts et lui signe… C’est alors
que je m’avance et lui demande si elle peut me signer Jalouse…Elle me confie
d’ailleurs qu’il a bien failli la chanter pour cette tournée.
J’ai essayé
de vous transmettre une part de cette soirée inoubliable !!! J’ai jamais autant
profité d’un concert peut-être parce que j’ai pu me rapprocher de la scène où
j’ai pu l’admirer comme jamais je me souviendrai toujours de ce regard qu’elle
lance lorsqu’elle arrive sous « Il était une fois dans l’ouest » ! Elle est
simplement splendide et surtout lorsque vous avez la chance de l’aborder après
un concert ce contraste saisissant vous prend entre sa voix si particulière et
ce petit brin de femme plus féminine que jamais.
|
Patricia
Kaas à Colmar le 09 août 2004.
(3 récits à la suite)
Le
récit de Cyril. Merci de son témoignage!
Je suis arrivé vers midi sur la foire expo de colmar, là où se déroulait la
foire au vin.
On était deux au départ, puis ca a arrivé progressivement, 3 puis 4 jusqu'à
une quarantaine de personne lors des répétitions de Patricia en milieu d'après
midi: D'allemagne, et Chanter pour ceux qui n'ont rien en instrumental d'abrod,
et ensuite La nuit est rose, Des regrets, Une fille de l'est, Où sont les
hommes... On a pû voir que la miss était en forme vocalement! La pêche! Rien
que pour les répétitions.
Vers 19h00 ils ont ouvert les portes! Il ne fallait pas courir, mais quand
même se dépêcher pour atteindre les premières places ! Je rappelle que ce
n'était pas numéroté, et que les premières places étaient dans la fosse
debout. Notre attente n'aura pas été vaine, nous sommes arrivé devant contre
les barrières, à un mètre à peine de la scène. J'étais sur de la voir au plus
près. En plus j'étais bien au centre.
Nous avons attendu 1h30 et à 20h30 précise Corneille est entré en scène (je
vous passe les détails). Après 1h15 de show, les roddies sont venues démonté la
scène de corneille, et installer les instruments de musique. Le logo sexe fort
sur les ampli Marchal, les lustres et les grape d'ampoules qui descendent du
ciel, le rideau d'arrière plan beige nuageux, j'étais plus qu'à un instant du
moment Sexe fort, du moment émotion.
A 22h05, les lumière s'éteignent soudainement. C'est l'euphorie dans la
salle. Patricia crient certains, d'autres se taisent subjugés par l'émotion. Ca
crie, ca stresse, mais rien ne vient. Le moment est long pour moi, même s'il ne
dure que quelques dizaine de secondes. Les musiciens arrivent en scène dans la
pénombre et Patricia les suit, on la distingue à peine.
Elle se met alors dos au pulbic, une musique d'instroduction se fait
entendre. Elle porte le manteau de fourrure qu'elle a l'habitude de porter
habituellement, mais là dans son dos, elle a un logo sexe fort avec des lampes
scintillantes d'environ 50 cm !!!! La musique d'intro s'arrête, et elle commence
alors à chanter de sa voix puissant : Auf wiedersehen, lili marlène, et la
première chanson du spectacle D'allemagne ouvre le bal, les lumières s'allument,
et le public la salue. Sans pause, entre les deux chansons elle enchaîne sur
Chanter pour ceux qui n'ont rien, avec un "Ca va ?" qui met le public en
transe.
Elle nous demande ensuite si on se souvient de Jimmy: Vous vous
souvenez de Jimmy ? Et on lui apporte un pied de micro recouvert d'une étoffe
rouge foncée, et entame en faisant chanter le public : Ta da ta da ! "Quand
Jimmy dit"
Ensuite "La nuit est mauve", les musiciens sont plongés dans le noir, et la
scène s'illumine bien sûr en mauve. Il me dit que je suis belle, juste à côté de son guitariste pour les
premiers couplet, et ensuite en communion avec le public qui reprend en coeur
les paroles. Elle ramasse alors un petit ours en peluche qu'elle embrasse.
Tout se calme alors, on apporte un petit canapé en cuir brun, elle s'assoit
dessus, ferme les yeux, avec le petit ours en peluche qu'elle garde contre elle,
c'est Je voudrais la connaître. Elle termine alongée le dos sur le canapé. Et
commence : "Même s'il y a des regrets". Cette chanson "Des regrets" est en
version un peu différente que sur l'album. Déjà la voix black n'est pas
présente, mais les choeurs sont pré-enregistrés. Elle commence seulement avec un
accompagnement de guitare sèche. Se lève ensuite et les lumières, et les
musiciens explosent alors: "Les excuses, ne servent à rien". Jamais je ne
l'avais encore vu si en forme vocalement que lors de ce concert. Elle demande
au public de faire ce qu'on veut: s'embrasser, danser, se tenir la main "Allez
vous pouvez vous embrassez, je regarde pas", et elle se retourne.
Vient ensuite Mon mec à moi réorchestré plus rock, comme le ton du cd sexe
fort, et le ton du concert. Vient alors une atmosphère plus feutrée, "un moment plus intime"
dira-t-elle, durant lequel elle interprétera un medley plus accoustique. Les
musiciens se rapprochent alors, pour une chanson "auto-biographique", "vous
connaissez", et le public scande le titre qu'elle enchaîne "Une fille de l'Est";
elle qui est vraiment dans sont élément et dans son pays: l'est.
"J'ai aussi
fouillé dans mon ancien répertoire: Et s'il ne nous restait plus qu'une semaine
à vivre, serais-tu prêt à me suivre pour Une dernière semaine à
New-York",Version guitare sèche, accoustique. La prochaine chanson, je
voudrai la chanter pour quelqu'un ici, tenez vous madame, vous êtes amoureuse ?
Elle s'assoie devant une femme et lui chante "Ma liberté contre la tienne", la
femme est heureuse, ses yeux pétilles. Pour se rassurer, Patricia lui demande le
micro abaissé: "ca va ?" et se relève.
Les lumières se teintent à nouveau de mauve et jaune pour "Entrer dans la
lumière". Puis le blues reprend avec "C'est la faute à la vie", amputée
malheureusement d'un couplet et d'un refrain. Applaudissement alors pour cette chanson, et Patricia dit: "Les hommes sont
là ce soir?", et "les femmes, vous êtes là", et recommence plusieurs fois, et
dit résignée mais en plaisantant à son guitariste Pascal: "bon je crois que les
hommes ont gagné". Elle ajoute "Je crois que vous savez quelle chanson je vais
chanter alors ?" Bien sûr nous le savions, et elle commence "Où sont les
hommes", avec une version parfaite, avec des choeurs aussi
pré-enregistrés.
Elle va en coulisse, et diabolo, à l'harmonica commence à jouer un air
far-west "Il était une fois dans l'ouest", tandis que les deux guitaristes font
semblant de s'affronter en duel, dos à dos au milieu de la scène, avec des
lumières bleues feutrées. Vient alors Mlle Kaas, tout de voile noire vêtue,
avec un chapeau. Cet air far west n'est autre qu'une introduction pour une
version une nouvelle fois remaniée de "Mademoiselle chante le blues".
Elle
présente alors les musiciens un par un, en chantant leur prénom, et en faisant
répéter au public: Derrick, à la basse, Milton à la guitare, Jonathan au piano,
Roy à la batterie, diabolo à l'harmonica et au clavier, et enfin Pascal à la
guitare, qui vient la rejoindre pour un duo rock sur "On pourrait".
Elle demande : vous en voulez encore, et Pascal enchaîne sur les premiers
accords de "Toute la musique que j'aime", et Patricia dit: je crois que vous
connaissez celle là, non ? Et le public reprend en choeur les paroles de la
chanson initialement chantée par Johnny Hallyday.
"L'aigle noir" ensuite, dans une version très accoustique, très émotion,
une version qui prend tout son sens, une des meilleures version qu'elle nous a
donné. Enfin "Quand on n'a que l'amour", comme lors de la tournée Piano
bar. Elle revient une dernière fois pour "Je le garde pour toi", avec une intro
plus longue que sur le cd original. Un ours avec des ailes, et des yeux en
étoiles, et un coeur sur le ventre, est dessiné sur le grande bache nuageuse à
l'arrière scène. Elle termine à genoux devant moi, je tend la main et elle me la
caresse rapidement, car la scène était trop sur-élevée pour pouvoir toucher plus
longuement. Elle a remercié son public, et est disparue. A 4 heures du matin,
ce n'était plus qu'une image.
Le
récit de Laurence. Merci de son témoignage!
Ce lundi 09 août, il est 13 heures 30 lorsque je
prends la route pour me rendre à COLMAR (68) en compagnie de mon amie Muriel.
Durant tout le trajet bien évidemment un seul sujet de discussion : Patricia.
Pour moi c’est le premier concert de la tournée « Sexe Fort Tour », un
événement ! Pour Muriel c’est le troisième, mais elle a interdiction de me
raconter les concerts, je veux garder la surprise totale. Nous arrivons à COLMAR
vers 15 heures. Immédiatement nous cherchons le théâtre de plein air pour voir
si des fans attendent déjà à l’entrée. 04 personnes sont là. Rapidement nous
nous joignons à eux pour l’attente qui devrait durer 04 heures avant l’ouverture
des grilles. Surprise vers 15 heures 50, la musique de d’Allemagne s’élève, les
musiciens de Patricia sont en place pour la balance. Très rapidement, c’est la
voix de Patricia qui s’élève et elle enchaîne les répétitions, d’Allemagne, Ceux
qui n’ont rien, On pourrait, Toute la musique que j’aime, Je voudrais la
connaître (j’en oublie peut être) !! A ce moment là plus de doute Patricia est
bien là et l’attente est moins longue. La balance dure environ ½ heures. A ce
moment là impossible de voir Patricia. Puis un fan se lève et essaye
d’apercevoir quelque chose entre les grilles. Poussée par la curiosité j’y vais
également et je vois Patricia fugitivement en pleine répétition. Chacun veut
voir ne serait ce qu’un instant son idole et c’est à tour de rôle que chacun se
lève.
Dans l’entrefaite nous faisons la connaissance d'autres
fans. Du coup 19 heures arrive rapidement. Etant devant, nous entrons dans
le théâtre les premiers et nous
retrouvons au premier rang au centre devant la scène. Ouf de soulagement on sait
qu’on est placé à la meilleure place et que tout va bien se passer. Un fan
décroche une interview avec le journal « DNA » car il est le premier à être
arrivé sur place. L’interview porte sur Patricia bien sûr et son admiration pour
elle.
20 heures 30, le concert de Corneille commence. Je
ne connais pas spécialement cet artiste mais les minutes sont longues, très
longues. J’accroche pas et du coup j’ai hâte que c’a se termine et que Patricia
arrive. 21 heures 50, Corneille a fini. Rapidement les instruments sont retirés
et le décor de Patricia se met en place. Je remarque des lustres avec des
guirlandes d'ampoule et des bougies un peu partout, étonnant non ? 22 heures 10,
les lumières s’éteignent, les musiciens se mettent en place, le moment tant
attendu est là à une poignée de secondes…
L’intro commence puis Patricia arrive dans un
grand manteau marron et se place de dos. Tout à coup, le symbole de Sexe Fort se
met à étinceler en couleur violette dans son dos. Fort moment d’émotion !! Puis
elle se met lentement de profil et entame un « Aufwiedersehn » à vous couper le
souffle. Après d’Allemagne elle enchaîne « Ceux qui n’ont rien ». Dès lors le
public est en communion parfaite avec Patricia, on hurle, on chante, 10000
spectateurs acquis à sa cause. Un grand concert commence. Elle nous parle un
peu, nous explique le titre Sexe Fort, nous dit qu’elle rentre de vacances (et
c’a se voit, elle est en pleine forme) et nous parle d’un certain Jimmy ! Là
elle porte un pantalon noir et un petit haut noir, très à la mode elle est
magnifique. Elle entame un ta da ta da et les notes de « Quand Jimmy dit »
s’élèvent, tout le monde chante avec elle, incroyable !! Puis on entre dans une
partie plus calme, avec « Il me dit que je suis belle » (là je suis aux anges
car c’est ma chanson préférée) puis « La nuit est mauve ».
A la fin de la
chanson, un fan lui offre une peluche et Patricia lui dit merci et lui offre un
beau sourire. Puis c’est Muriel qui lui montre un tee shirt avec un logo
Patricia Kaas en couleur mauve. Patricia le pouce en l’air lui dit que c’est
génial, le rêve continue. Patricia va s’asseoir sur un petit canapé et toujours
la peluche en main, elle interprète « Je voudrais la connaître ». Elle
termine la chanson allongée sur le canapé et les notes de « Des regrets »
s’élèvent. Patricia chante une bonne partie de la chanson allongée puis se
lève…Grand moment d’émotion. Là elle me sourit et me fait un clin d’œil, je suis
aux anges ! Les chansons s’enchaînent très vite, trop vite. Patricia présente
ses musiciens d’une façon originale. Elle scande le prénom des musiciens un à un
à deux reprises en faisant comme des vocalises et en montant le ton de plus en
plus haut.
Le public reprend en cœur chacun des prénoms, le public répond bien
et a réagi très fort. Je sens que tout le monde est à fond dans le concert
poussé par Patricia. Puis c’est « On pourrait » en duo avec Pascal, le
guitariste. « L’aigle noir » s’envole et vient ensuite un medley des chansons de
Patricia, elle nous demande si on connaît la chanson qui lui est le plus
autobiographique et chante « Une fille de l’est », puis elle nous dit avoir
chercher dans son répertoire une chanson plus ancienne et c’est « une dernière
semaine à New York ». Ensuite elle se dirige sur la gauche et demande pour qui
elle doit chanter une chanson de face à face et c’est une chanceuse qui a droit
à un morceau de « Ma liberté contre la tienne », les yeux dans les yeux avec
Patricia. A la fin de la chanson elle lui demande si c’a va et se relève. Puis
on entre dans la lumière et on termine le medley avec un morceau de « c’est la
faute à la vie ».
Ensuite Patricia demande aux hommes s’ils sont là
ce soir et tous les hommes se mettent à hurler. Elles demandent alors si les
femmes sont là ce soir, et les filles hurlent aussi. Elles redemandent alors si
les hommes sont là et Patricia dit à Pascal qu’elle croit que ce sont les hommes
qui ont gagné. Elles nous demandent alors si on sait ce qu’elle va chanter et
tous en cœur, hommes, femmes on crie « Où sont les hommes ». Bingo !! Puis elle
salue avec les musiciens le public, la première partie s’achève. Quelques
minutes plus tard les musiciens reviennent, l’air de « il était une fois dans
l’ouest » s’élève emmené par l’harmonica de Diabolo. Patricia se place au centre
de la scène, tout de noir vêtu et un chapeau vissé sur la tête. Elle baisse
légèrement la tête et nous ne voyons pas son regard. Malgré tout nous lui
faisons comprendre qu’elle est géniale et elle esquisse alors un sourire. Puis
c’est « Mon mec à moi », il s’ensuivra « mademoiselle chante le blues » et
« toute la musique que j’aime » la chanson de Johnny Hallyday.
A ce moment là du
concert Patricia se démène sur scène, elle court partout, va vers les musiciens,
revient vers la scène. Les musiciens lancent une musique sur fond de guitare, où
Patricia leur demande de jouer de plus en plus fort, les spectateurs sont en
plein délire. Puis c’est « Je le garde pour toi », sur la toile au fond de la
scène apparaît un nounours. Patricia termine la chanson sur les genoux devant
nous, elle reprend son souffle et montre qu’elle a du mal a récupéré. Normal, vu
comme elle s’est déchaînée sur scène. Elle tend la main vers deux fans puis
débute sa dernière chanson « Quand on a que l’amour », une reprise de Jacques
Brel qu’elle avait déjà interprété pour clore les concerts « Piano bar ». Elle
salue le public et se dirige vers les coulisses.
Le concert a duré près d’1 heure 45. Un concert
qui restera pour moi dans les annales. Patricia était en pleine forme, plus
belle que jamais, sa voix était parfaite et elle a donné tout ce qu’elle avait.
Elle a très rapidement mis tous les spectateurs dans sa poche et c’a a été une
ambiance de folie durant tout le concert, incroyable !! Je vous ai raconté le concert tel que je me le
rappelle, pas facile de tout retenir mais le principal est que Patricia a été
fantastique et fidèle à elle-même !!
Le
récit de Muriel. Merci de son témoignage!
Concert
étourdissant, éblouissant…
Nous sommes arrivées avec Laurence à 15h00
exactement….Déjà beaucoup de monde semble avoir gagné la foire. Nous essayons de
trouver l’une des fameuses entrées du théâtre…Après avoir traversé la foire nous
voici devant les portes. L’attente commence… Quelques personnes nous rejoignent
petit à petit… Les heures passent et
vers 17h00 Patricia commence la fameuse balance, le temps de chanter
plusieurs chansons…l’émotion commence à nous gagner…
Pour ceux qui avait déjà assister à son spectacle
on pouvait reconnaître D’Allemagne, la nuit est mauve, des regrets, on
pourrait, je voudrais la connaître…Assise sur les marches, nous voilà alors
debout vers les 18h00. 19h15 les portes ouvrent…Nous descendons vers la scène
sans courir nous demande la sécurité…
En première partie Corneille….
C’est alors que vient le moment tant attendu
où les techniciens plantent le nouveau décor. La scène change rapidement
d’allure, une tonalité plus électrique avec ses lustres à perles et ses grosses
guirlandes multicolores et surtout sexe fort marqué au sol, est reproduit jusque sur les instruments… Un
technicien vient rajouter une ambiance intime grâce à des bougies : déposées par
groupe de trois elles isolent un peu chaque musicien ce qui nous rappelle « tour
de charme »…Au fond de la scène, petit à petit se hisse une toile de fond à la
couleur beige un peu marbré, elle apparaît progressivement elle nous plonge
ainsi dans un nouvel univers celui de la tournée Sexe fort
!!
Les cris de joie remplissent la salle petit à
petit… Un fan inconditionnel met de l’ambiance plus que jamais et lance des
Patricia à en faire pâlir plus d’un !!! Le suspens monte, la scène est bientôt
prête !!! Il manque plus que les musiciens qui semblent attendre quelques
applaudissements supplémentaires, histoire de faire monter l’ambiance à son
paroxysme… Une entrée en scène magique : les musiciens s’installent on reconnaît
Pascal, Milton, Diabolo… La lumière monte la scène est à contre jour comme pour
nous éblouir le temps de faire entrer Patricia Kaas qui prend place au milieu de
la scène… On peut remarquer son manteau noir, elle est de dos… Quand soudain une
chose incroyable s’allume sur son manteau… le symbole sexe fort éclairé par des
ampoules s’allume pendant que la première chanson s’annonce. Cette entrée en
scène est pour moi unique et magique, cela me surprend d’autant plus que j’avais
déjà assisté à deux concerts je croyais être au bout de mes surprises…les cris
deviennent puissants et sont saisissants, on peut ressentir de la joie, de la
sincérité auprès de ces spectateurs !…Il n’y a plus de doute ils sont bien venus
pour Patricia Kaas... Après « la lumière vous rassure… » Patricia se tourne et tente de continuer sa
chanson, les fans crient à nouveau quand elle s’approche de nous … Elle porte un
pantalon noir assez ample à pince qui traîne quasiment par terre. Sur sa cuisse
gauche tombe un bijou, de manière élégante… Elle est vêtue d’un corset noir qui
la met en valeur, sobrement. A chaque moment calme de la chanson le public se
déchaîne… On peut surprendre le fan dont je parlais tout à l'heure s’en donner à coeur joie, on entend que
lui !!!
Petit roulement de batterie après un bonsoir
acclamé Patricia continue avec « Ceux qui n’ont rien !!! » Elle
s’arrête demandant si on a passé de
bonnes vacances et nous présente son bronzage… « On t’aime » est clamé à tue
tête dans le public. Elle enlève son manteau, se rapproche du micro…
Elle nous parle de sexe fort sexe fort
« ça va bien » « j’avais
envie d’appeler mon album sexe fort parce que dans mon caractère y’a la
mélancolie, y’a aussi une certaine force je sais que cela ne plaît pas tjrs aux
garçons ! Bon peut-être assez parlé on
continue… » Oui……Oui……
« Vous vous souvenez de
Jimmy !? »…. Elle chauffe le public pour donner le rythme…. Le public démarre au quart de tour à peine la chanson lancée….A la fin de
la chanson Diabolo fait sensation avec l’harmonica et pour finir Patricia fini
avec « Quand Jimmy dit Why I Say »
« Il me dit que je suis Belle » est
longuement applaudit annonçant alors des chansons plus
langoureuses…. « La nuit est mauve » s’annonce…Un moment de calme, ambiance tamisée,
les jeux de lumière (couleur mauve)
donne l’ambiance et calme les esprits le temps de réaliser que nous sommes en
face de Patricia Kaas… A la fin de la chanson je scande mon tee-shirt…
Entre temps il semble qu’elle lance des petits signes de reconnaissance à chacun
d’entre nous, situés près de la scène !
C’est alors qu’elle me remercie en faisant un signe de la main. Un fan en profite
pour lui lancer son petit nounours…Qu’elle tient dans sa main le temps de
chanter « je voudrais la connaître » allongée sur un petit
canapé…
Son nounours effleure son front, elle le regarde
tout en chantant… J’ai toujours pensé que le fait de s’allonger pour chanter ne
doit pas être chose facile… Elle reprend de plus belle avec « Des
regrets »…Jamais de remords… Patricia explose littéralement, sa voix monte dans les graves.
« Maintenant faites ce que vous voulez ce qui serait sympa, se serait que tout le monde lève les bras… »
« Ben tu vois ils le font tout seul !…. » Puis elle chante My love… en
agitant les bras le public est fébrile et se déclare en levant les bras pour
accompagner la musique et se déchaîne à la fin pour applaudir. Elle présente ses
musiciens… De manière original en allant tant tôt dans les graves tant tôt dans
les aigues. Le duo avec pascal
s’enchaîne naturellement puisque celui-ci a présenté : Patricia Kaas.
« L’aigle noir » vient annoncer un
moment de répit et tout le monde reprend en cœur ce qui me surprend le plus dans
cette chanson c’est qu’elle va aussi bien dans les graves que dans les
aigues…Exercice vocale périlleux mais Patricia reste toujours au meilleur de sa
technicité vocale… « après pour regagner le ciel ». « Un beau jour où
peut être une nuit je m’étais endormie »
Un moment intime, là, Patricia présente une
chanson très autobiographique « Une fille de l’est », suivi « d’une dernière semaine à New
-York » !!!! Elle souhaite alors chante « Ma liberté contre la
tienne » à quelqu’un d’amoureux, elle s’assoie devant la personne choisie
une femme apparemment situé sur la gauche de la scène… « La faute à la vie »
rattrape ce moment intime et spécial…
Elle réveille le public en demandant si ça va les
hommes, ça va les femmes… Vous savez ce que vient maintenant…. « Patricia on
t’aime…. »Un groupe de fan reprend tous en cœur où sont les hommes sans
attendre, je me souviens que son micro
était bien incliné comme pour mieux
rejoindre le sol de la scène….Merci beaucoup à la fin de la chanson pour que le
batteur s’exprime allégrement sur un rythme de folie suivi par les
applaudissements…..Un rythme plus country aidé de l’harmonica… arrive Patricia,
elle demande vous en voulez encore ???!!!….
On arrêtera pas facilement ce trip vous en
voulez toujours, encore….Petite introduction musclée quand l’harmonica laisse la
place à la batterie et aux basses pour mieux réapparaître « Mademoiselle
chante le blues », chanson incontournable… La fin de cette chanson est
quasiment explosive tellement les musiciens s’en donnent à cœur joie pour finir
une dernière fois par Mademoiselle chante le blues….des allers et retours
propulse Patricia du devant de la scène à La batterie histoire de faire monter
les applaudissements avec extrêmement de frénésie… Milton face à Patricia
annonce petit à petit « Toute la musique que j’aime…. »
Patricia part se changer, cela permet au public
d’exprimer sa joie et son contentement face à une star aussi simple et
humble !
Petite coupure le temps que Patricia retourne se
changer… Une intro mémorable de il était une fois dans l’ouest vient nous
replonger dans cette ambiance de folie c’est alors qu’elle nous regarde sous son
chapeau… la tête inclinée, elle doit nous apercevoir… « Mon mec à moi »
s’annonce…Mon mec à moi fini à nouveau sous ce fameux air que j’adore
…
« Je le garde pour toi… » au fond les
projecteurs lancent un ours en peluche quand on connaît son histoire on comprend
tout de suite !!!! Patricia court dans tous les sens mettant à contribution ses
musiciens…La fin se fait sentir tellement l’énergie et à son maximum et demande
« Où sont les hommes… où sont les femmes » plusieurs fois… Quand on a que l’amour est désormais
audible avec une Patricia Kaas épuisée mais qui arrive à chanter sans faire
sentir sa fatigue…
On peut voir qu’elle tente de reprendre son souffle mais cela est
impressionnant, autant de professionnalisme, de présence et de chaleur que
l’espace d’un instant je ne suis plus sur cette terre, j’ai tout oublié… juste
Patricia Kaas le temps d’une soirée unique et magique… Trop de sensation,
d’émotion. Aujourd’hui encore, j’ai du mal à réaliser, le lendemain j’étais sur
un nuage… Le pire ou le mieux, c’était avant de m’endormir pas la peine de
mettre un cd, elle se donne tellement en une soirée, elle reste présente même
une fois le concert terminé, pour quelques heures encore…pour toute une vie !
J’étais tellement envoûtée que j’en étais toute soule… trop de joie et d’émotion
reçu en une soirée…
|
Patricia
Kaas à La Grande Motte le 13 août 2004.
Le
récit de Eric. Merci de son témoignage!
J'ai assisté au concert de Patricia à la Grand Motte le 13 Aout et je
voudrais faire part de mes impressions à tous les lecteurs de ce site.(sans
toutefois refaire trop de redite du webmaster de ce site qui decrit trés bien le
concept du spectacle et les chansons interprétées!)
Tout d'abord, et heureusement , le beau temps était au rendez vous avec un
léger petit vent frais , propices à des conditions optimales pour le
chant! Bien sûr je suis allé une heure en avance (vers 20h30), mais déjà des files
d'attentes impressionantes s'érigeaient tout autour de l'enceinte. La 1ère
chose étonnante c'était que toutes les générations d'âge étaient représenté: il
y avait aussi bien des jeunes , que des personnes d'un certain âge! Patricia a
donc le talent de mobiliser toutes les tranches d'âge ! (même si avec le slogan
"Sexe fort", je pensais que le public serait plus "jeuns"!
Aprés 15 min de retard sur l'horaire fixé, la tension était là en moi : le
public commençait à taper des mains et déjà derrière dans la pénombre on pouvait
deviner la silhouette de Patricia. Le symbole "Sexe Fort" s'est alors illuminé sur la robe noire en fourrure
de Patricia et au même moment sa voix grave et troublante s'est mis à entonner
les 1ères paroles d'"Allemagne". Le spectacle commençait! Les titres ont défilé ,merveilleusement interprétés , avec une grande
majorité des tubes de Goldman (Une fille de l'Est, il me dit que je suis belle,
C'est la faute à la vie, Je voudrais la connaitre...) Et avec une absence notable , à mon grand regret, de quelques titres
d'Obispo qui sont de véritables perles: à l'instar de "Le mot de passse", "mon
chercheur d'Or"...Même si on a eu un petit extrait de "Ma liberté contre la
tienne" en face à face avec une personne choisie dans le public.
Patricia a vraiment donné et puisé en elle même ses ressources pour nous
interpréter avec beaucoup de "coffre" tous les titres: on ne peut être qu'étonné
par cette puissance et cette deferlante d'energie! C'est vraiment elle, qui
"mène la danse" et elle est vraiment "too much". Pourtant nous dans le public, assis sur notre banc, on aimerait la
rejoindre et on se sent un peu frustré de ne pas pouvoir un peu plus bouger et
participer ! Heureusement, au milieu du concert , elle a fait signe au gens de venir sur
le devant de la scène: et là je ne me suis pas fait prier et les autres
personnes non plus!!
Le service de sécurité est vite arrivé, mais debordé car ne pouvant plus
freiner cette masse compacte de fans qui se trouvait contre la scène!! En effet
, ils n'avaient pas prévu de séparation,entre la scène et le public. De là, séparé d'à peine un mètre avec Patricia, les chansons ont
véritablement pris une autre ampleur : on était vraiment appé dans le spectacle
! on sentait le public frémir, et c'était merveilleux de pouvoir encourager
Patricia de si prés! Elle donnait tout ce qu'elle avait en elle, et le public la récompensait
avec des applaudissements et des cris nourris! Des personnes lui ont même crié "Patricia, récupère un peu", tellement elle
voulait se donner à fond pour remercier ses fans!
Vu de si prés, je percevais le son avec une autre dimension: ce n'était
plus l 'ampli mais la vraie voix de Patricia qu'on entendait : instant
magique! véritablement immergé dans le spectacle: spectateur et acteur en
chantant avec elle! pendant que "nounours" et fleurs volaient sur la
scène... On comprend alors mieux l'utilité des écouteurs dans ses oreilles pour ne
pas être perturbé par la foule proche et pouvoir se concentrer sur la
musique! En tout cas, même si la Grand Motte ne permet pas une capacité de public
comme dans les Zenith, je pense que Patricia a du être surprise par la chaleur
des gens ! (standings ovations entre les grands titres). Et elle avait vraiment l'air heureuse de l'accueil reservé! Ces petites
scènes permettent reellement le contact avec les fans!
Beaucoup de chansons ont été interprétées, avec au final comme nous
l'avait dit le webmaster de ce site, "Quand on a que l'amour". Les titres ont été re-arrangés, comme sait souvent le faire Patricia dans
ses concerts, avec des touches d'harmonica du musicen Diabolo (véritable
virtuose de cet instrument) Je suis rentré heureux, avec pleins de souvenirs et d'images en tête!
En sortant, les gens étaient agglutinés autour des grilles , dans l'espoir
de voir encore une fois Patricia...mais bon Madame sait aussi se faire discrète
une fois le show terminé ...Chapeau bas Madame! et à trés trés vite.
En attendant, je retrouve un peu Patricia "virtuellement"sur les DVD de ses
spectacles....de quoi faire patienter
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Patricia
Kaas à Châlons-en-Champagne (France) le 29 août 2004.
Le
récit de Laurence. Merci de son témoignage!
CONCERT CHALONS EN CHAMPAGNE LE 29 AOUT 2004
Le
concert de Patricia à CHALONS EN CHAMPAGNE était un concert gratuit,
en plein air. Il était donné au parc des expos, dans le cadre d'une
foire. Je suis arrivée sur le lieu du concert vers 13 heures 30,
le concert étant annoncé à 16 heures 30. Très vite beaucoup de personnes
se sont amassées devant les grilles dans l'espoir d'être bien placées.
La balance de Patricia s'est donc déroulée devant nous tous, impatient
de voir arriver l'heure du concert. La balance a été très rapide,
Patricia a répété "je voudrais la connaître" et "On
pourrait" avec Pascal, son guitariste.
Bien
placée, en compagnie de mes amis qui m'ont accompagnés ce jour là,
Patricia est entrée en scène à 16 heures 45. Elle portait son manteau
de fourrure et a débuté le concert avec le mythique "Aufwiedersehn"
de la chanson "D'Allemagne" puis a enchaîné avec "Ceux
qui n'ont rien". Je ne sais combien de personnes étaient présentes,
mais Patricia s'est adressée à nous en nous disant qu'elle n'avait
pas peur avant d'entrer sur scène mais que là elle était flippée
de voir tout ce monde devant elle. Puis elle a été interpellée par
un spectateur situé sur le côté droit qui voulait la voir de près,
c'est ainsi qu'elle a discuté un peu avec lui en lui disant que
tout le monde voulait la voir et qu'elle ferait son possible pour
satisfaire tout son public.
Je
vous fais grâce de la liste des chansons interprétées par Patricia
qui sont dans l'ensemble les mêmes que pour les précédents concerts.
J'ai juste noté qu'elle avait interprété lors de ce concert "Une
question de temps" et que "L'aigle noir" avait disparu
(en comparaison du concert de COLMAR auquel j'avais précédemment
assisté).
Après
quelques chansons, je vois apparaître Stephan EICHER qui a vu le
concert depuis les coulisses sur le côté droit de la scène. C'est
alors que nous avons espéré que le duo "On pourrait" serait
chanté entre les deux artistes, mais non, c'est Pascal qui l'a interprété
avec Patricia. Duo magnifique et vite applaudi par Stephan EICHER
qui a beaucoup applaudi Patricia et l'a prise en photo !!
Patricia
lors du concert nous a dit que la disposition de la scène ne lui
convenait pas très bien (la scène était très haute et le public
derrière les barrières n'étaient pas très proches de la scène).
C'est alors qu'elle a émis le souhait de descendre dans la foule,
à la condition de lui laisser un couloir afin qu'elle puisse se
déplacer sans problème. C'est ainsi qu'elle est descendue au milieu
du public avec Pascal notamment. Tout le monde voulait l'approcher
et cela s'est passé dans une ambiance bonne enfant puis Patricia
est vite remontée sur scène pour continuer le show.
C'était
mon second concert de la tournée "sexe fort tour" auquel
j'assistais et de nouveau j'ai vu une Patricia énergique, heureuse
d'être sur scène et qui s'est dépensée sans compter pour son public.
Elle a occupé toute la scène allant de droite, de gauche, jouant
avec les musiciens et dansant sur des rythmes rock, une Patricia
comme je l'aime quoi.
Le
concert s'est terminé vers 18 heures 30.
1
heures 45 de bonheur, un public un peu froid au début mais qui s'est
vite réveillé au fil des chansons grâce à Patricia et son énergie
communicative. Je
n'ai qu'une chose à ajouter, vivement mon prochain concert !!!
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