Patricia
Kaas à Montbard (France) le 05 novembre 2004.
Le
récit de Muriel. Merci de son témoignage!
Je
m’installe alors savourant ce moment incroyable et unique en son
genre ! La salle est assez petite, voyant toute à l’heure le gymnase
de l’extérieur je m’en doutais, et je suis persuadée que Patricia
aime ce genre d’ambiance plus intime à l’instar du Grand Rex par
exemple. Les applaudissements grandissent, des admirateurs crient
le nom de Patricia chauffant ainsi la salle. Un moment de pause,
le public recommence à taper des mains…
Les
musiciens approchent, s’installent et se procurent leur instrument.
Le noir complet, je pense que Patricia doit être sur scène puisque
des applaudissements retentissent dans les premiers rangs. « D’Allemagne
» surgit avec panache et force. Le son de cette salle est assez
bon finalement vu qu’il s’agit d’un gymnase. Aux premières
paroles, Patricia se met de profil le micro tenu de manière dynamique.
La chanson se poursuit, se tournant complètement c’est alors que
Patricia se dévoile et continue avec punch !
Le
public applaudit d’admiration découvrant ainsi Patricia Kaas. Les
chansons s’enchaînent le spectacle a bien évolué, cependant je regrette
l’absence de la chanson. « Où sont les hommes ». « Pour ceux qui
n’ont rien » arrive et finalement « Quand Jimmy dit » ne se fait
pas prier et Patricia d’emblée prend son micro à bout de bras. D’habitude,
du moins au Grand Rex elle l’employait uniquement à partir d’où
sont les hommes. Mais là ce titre n’est pas programmé. Pour la suite
on connaît les titres habituels mais « les femmes qui mènent la
danse » ne sont pas au programme par contre après « Quand Jimmy
dit » vient s’ajouter « Peut-être que peut-être » Les projecteurs
illuminent la scène de vert… La nuit est mauve nous fait redécouvrir
un moment de douceur et de sensualité…
«
Il me dit que je suis belle » illumine la salle de ses rayons roses
fushia éblouissant les spectateurs, titre très applaudit comme «
Je voudrais la connaître » qui ne cesse de retentir par une sonorité
bien spécial où la voix de Patricia est mise en valeur grâce à la
tonalité de la chanson qui descend dans les graves. Les feux rouges
plongent Patricia dans un flot de lumière saisissant, à ce moment
précis plus rien ne compte juste sa voix raisonne… Les projecteurs
blancs arrivent au fur et à mesure que le batteur s’annonce plus
violent, ce qui permet à Patricia de faire ressortir sa voix. Moment
de forte intensité vocale. Peut-être que certains peuvent critiquer
les paroles mais en aucune manière on peut revenir sur le timbre
vocal de cette artiste. Le public applaudit chaudement et Patricia
semble apprécier comme il se doit. Elle avance et manifeste son
contentement en faisant un signe de victoire avec son bras…Pour
continuer ainsi Patricia nous fait partager que « Des regrets… ».
Sa voix tout en puissant et douceur explose dans les graves lorsqu’elle
finit par des regrets… A la fin elle nous demande de bien vouloir
lever les bras pour mieux l’accompagner. Ce que nous faisons toute
suite… Et se met à chanter de plus belle, le public balance les
bras tout en même temps… A la fin un tollé d’applaudissement.
Vient
l’instant où elle annonce un instant intime, vient alors « une fille
de l’est » qui est énergiquement applaudit et les premières paroles
sont rythmées par ces applaudissements. Pour aller plus loin dans
son répertoire « Une dernière semaine à New - York » il me
semble que cette chanson soit moins connu du grand public. Elle
veut dédier une chanson à un couple plusieurs bras se lèvent elle
dit simplement « cela va être la guerre » Y’a pas un couple, un
homme se lève mais vient seul ce qui la fait doucement sourire…
« C’est pour toi cette chanson. » Ce dernier lui fait un baiser
sur sa main qu’il tient. Vient le moment où à la fin elle tente
d’elle-même sa joue pour recevoir une bise de sa part. La foule
crie de joie et l’envie d’être à sa place. « Entrez dans la lumière
commence… » « C’est la faute à la vie » prend le relais ce qui permet
à la foule de frapper en rythme.
Pas
de pause Patricia enchaîne pour présenter ses musiciens une série
de vocalise s’enchaîne qui semble évoluer parce qu’au Grand Rex
elle ne procédait pas de la même manière. Quand la présentation
s’achève les premières notes de « On pourrait » se font entendre.
A la fin de cette chanson elle s’éclipse le temps d’attacher son
fameux symbole… qu’elle va éclairer tout en entrant sur scène… Le
public chante en cœur… A la fin de la chanson Patricia n’a plus
rien à faire le public s’en charge…Elle peut se reposer mais pas
pour l’instant. Et oui « Mademoiselle chante le bleues » fait son
apparition sur un rythme endiablé. Une introduction qui peut nous
laisser songeur jusqu’au dernier moment. Après un va et vient incessant
à droite et gauche de la scène pour contenter tout le monde
Patricia s’arrête net de dos lève le bras au son final de la batterie
qui annonce les premières mesures de « Mlle chante… »Et le
public continue de plus belle surtout qu’à ce moment et même un
petit peu avant on commence à se lever pour participer davantage
et se trouver devant la scène.
Patricia
nous apparaît splendide, débordante d’énergie de générosité. Elle
se démène comme jamais. Le public est totalement convaincu de sa
prestation lorsque l’on peut remarquer les nombreuses mains levées
pour applaudir et qui entraîne leur pas de danse improvisé. Le temps
de souffler la musique s’arrête les applaudissements reprennent
de plus belle. Pascal tente d’accorder sa guitare ! Patricia fait
la grimace… Ah cela ne semble pas lui convenir… Après plusieurs
tentatives on semble reconnaître « Toute la musique que j’aime…
» Patricia infatigable déborde de dynamisme. Après un déchaînement
endiablé, Patricia s’en va dans les coulisses… Les applaudissements
n’en finissent pas….
Patricia
revient habillée d’un pantalon noir transparent au longue manche
ample et noir, accompagné d’une grosse ceinture. L’aigle noir nous
transporte dans un monde vaporeux moment d’émotion fort agréable
face à son musicien, étant de profil pour nous spectateur ; une
vraie complicité s’installe entre Milton et Patricia. On sent l’approche
du concert un rappel à nouveau Patricia revient pour chanter « Je
le garde pour toi… » Chanson incontournable figurant dans son nouveau
répertoire.
A
la fin du concert, quand les lumières s’allument les commentaires
vont bon train et deux personnes qui sont visiblement convaincu
de la qualité de ce spectacle expriment leur émotion : « J’en reviens
pas quelle énergie, et elle se donne comme cela tous les soirs ?!
Chapeau ! »
Quand
nous sortons de la salle, les spectateurs rentrent chacun de leur
côté, contents d’avoir passer une bonne soirée. Pour les plus accroc
des admirateurs inconditionnels tentent d’approcher Patricia à la
sortie. Mais je pense que cela est impossible. Deux personnes de
l’équipe technique mentionne le nombre de Km a effectuer : 600.Apparement
Patricia ne va pas monter dans sa voiture et fera partie du bus
qu’occupe ses musiciens pour éviter qu’on l’approche celui-ci s’approche
le plus possible de la sortie. On aperçoit Patricia avec un bouquet
de fleur sous le bras. Visiblement elle ne descendra pas signer
quelques autographes ! On peut les comprendre vu l’heure à laquelle
ils vont arriver. Pour ce spectacle, je suis venue seule je ne perds
pas une minute et monte dans ma voiture pour Beaune : 1h30 de voyage
il est 11h15. Après une quarantaine de kilomètre pour retrouver
l’autoroute, me voici au péage ! Et surprise que vois-je le bus
« coach… » où est montée Patricia ! Incroyable c’est bien la première
fois qu’on prend un petit bout la même route….Je le perds de vue
une fois sur l’autoroute…
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